La problématique de l’habitat au Burkina et la présidentielle américaine, au menu des quotidiens burkinabè

News

Société

Article

Société

Publié le mardi 8 novembre 2016 | AIB

Ouagadougou-Les journaux burkinabè ont traité ce mardi, de nombreux sujets, au nombre desquels la présidentielle au Etats unis d’Amérique (USA) et la problématique de l’habitat au Burkina Faso.

Les journaux ont évoqué la reprise de l’opération de vente des parcelles par la Société nationale d’aménagement des terrains urbains(SONATUR).

Ainsi, le journal privé Le Pays arbore à sa Une: «Le ministre Bonanet rassure», là où le quotidien national Sidwaya renseigne que «la souscription en ligne (est) l’option retenue».

Le journal cité en second lieu, informe que le ministre de l’Urbanisme, Dieudonné Maurice Bonanet est allé, hier lundi, encourager les Ouagalais désireux d’acquérir une parcelle de la SONATUR, à l’ouverture de l’opération de souscription.

Quant au quotidien Notre Temps, il précise que «les modalités (d’attribution des parcelles) sont vivement critiquées», avant d’aborder «ces conditions qui excluent mêmes les classes moyennes».

Parlant de la présidentielle américaine, le journal privé Aujourd’hui au Faso s’interroge dans son éditorial du jour: «Après le Black, la femme?», soulignant que le grand jour est enfin arrivé.

«Après plusieurs mois de chasses croisés politico-médiatiques, les candidats aux charges suprêmement exaltantes du monde, pardon des Etats unis, observent un break, pour faire parler les électeurs», commente le confrère.

Le quotidien national Sidwaya, dans sa rubrique «Trait de plume» se pose également une question: «Trump vaincra-t-il le signe Indien?».

Pour le journal, alors que les candidats à la présidentielle américaine, la démocrate Hillary Clinton et le populiste républicain, Donald Trump, entament le sprint final de la course à la maison blanche, le monde entier retient son souffle.

Et Sidwaya d’avancer qu’au-delà des USA, cette élection présidentielle semble troubler le sommeil de citoyens de biens de pays étrangers, «notamment dans le monde arabe où l’on craint une victoire du milliardaire Donald Trump».

A ce sujet, l’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, présente cette Une exclamative: «Et si c’était lui!», avant d’évoquer le «mode d’emploi» et les «forces en présence» de l’un ou l’autre des candidats.

«On avait pensé que cette étoile filante disparaitrait aussi rapidement qu’elle était apparu à la surprise générale dans la galaxie américaine. Et pourtant, elle brille plus que jamais de mille feux et pourrait, mine de rien, installer ses pénates à la Maison blanche», commente L’Observateur.

Selon ce confrère, la victoire de Trump, s’il advenait, serait «au grand dam des démocrates et même d’une partie des Républicains, sa famille politique, dont certains des membres éminents et de nombreux militants jouent ouvertement contre leur propre camp».

ak/taa