L’opération d’enrôlement biométrique s’est déroulée dans la région du Centre au début du mois d’août dernier ; mais une dame d’un secteur de Sig-Noghin se souvient des mauvais moments qu’elle a passés dans son foyer après s’être faite enrôler. Que s’est-il donc passé?
En effet, de retour du marché en compagnie de sa voisine, elle décide de se faire enrôler. L’opération s’est bien déroulée.
Elle a fourni le document dont on avait besoin y compris son numéro de téléphone comme ce fut le cas pour tous ceux qui en avaient. Mais un des agents chargés de l’enregistrement va s’intéresser autrement à la dame en lui faisant savoir qu’il va l’appeler après. Notons que c’est par le biais de l’opération que cet agent a eu le numéro de la dame.
La bonne dame lui oppose un refus catégorique en lui déclinant son statut matrimonial. Malgré tout, le monsieur en question qui ne l’a peut-être pas cru va mettre son intention en exécution en harcelant la dame avec d’interminables appels.
Le mari de la dame qui a appris l’histoire déclenche une bagarre en lui demandant même de ramasser ses bagages pour rejoindre le monsieur. Et il a fallu l’intervention des voisins pour ramener la quiétude dans ce foyer. Voici donc une dame qui risque de ne plus se précipiter à l’avenir pour de telles opérations.
Et l’on se demande si elle a été la seule à être importunée de la sorte par des agents recenseurs peu vertueux ? Ce qui nous amène à poser cette question de savoir si les numéros de téléphone fournis dans le cadre de l’opération de recouvrement des électeurs doivent-ils être utilisés à d’autres fins?