Mise en œuvre du PNDES : Paul Kaba Thiéba souhaite l’adhésion de tous

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Publié le mardi 8 novembre 2016 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Paul Kaba Thièba,Premier ministre.

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a animé une conférence publique sur le Plan national de développement économique et social (PNDES), dans la région du Nord, le jeudi 3 novembre 2016.

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a effectué l'avant-dernière étape de sa tournée d’information sur le nouveau référentiel de développement du Burkina Faso, le jeudi 3 novembre 2016 à Ouahigouya, dans la région du Nord. Cette tournée visait à expliquer, le Plan national de développement économique et social (PNDES) aux populations, de sorte à obtenir leur adhésion et leur appropriation. Au cours d’une conférence publique, le chef du gouvernement a traduit l’importance du PNDES. Il a souhaité que chaque acteur puisse contribuer à sa mise en œuvre afin de relancer l’économie du Burkina Faso. En déclinant les axes du nouveau référentiel, Paul Kaba Thiéba a indiqué qu’il nécessite la mobilisation de 15 400 milliards de FCFA pour sortir le Burkina Faso de la pauvreté. En effet, le Premier ministre est d’abord revenu sur l'échec de la gestion antérieure du pays. « Le Plan national de développement économique et social prend en compte toutes les préoccupations socioéconomiques du Burkina Faso et chaque région y est concernée. Il a été élaboré après un diagnostic profond de l’économie nationale », a-t-il rassuré. Pour lui, le PNDES intervient comme le remède à même de guérir le Burkina Faso des maux qui entravent son développement. A l’en croire, le programme du Président du Faso est basé sur trois axes majeurs. « Ils sont entre autres, la promotion de la bonne gouvernance, la transformation structurelle de l’économie nationale et la valorisation du capital humain », a-t-il détaillé. Aussi il a relevé certaines contraintes qui plombent le développement du Burkina, à savoir l’enclavement du pays, dû aux manques d’infrastructures routières. La mauvaise qualité du réseau mobile et internet, la problématique de la santé, de l’énergie, de l’éducation, de la formation professionnelle qualifiante, de l’élevage et l’agriculture sont également des obstacles, selon le chef du gouvernement. « Le PNDES compte mettre l’accent sur la jonction du secteur primaire, secondaire et tertiaire, de sorte à booster l’économie», a-t-il laissé entendre. Il a rappelé que le financement du PNDES se fera par les ressources propres du pays et par le partenariat public-privé. «Nous allons réduire le train de vie de l’Etat et augmenter les recettes fiscales .La conférence des partenaires du Burkina Faso prévue dans quelques semaines va nous permettre de convaincre les investisseurs », a-t-il expliqué.
Les différentes couches sociales de la région du Nord ont saisi l’opportunité, pour exprimer leurs préoccupations au chef du gouvernement. Le conférencier a rassuré qu’elles trouveront des solutions avec le PNDES. Les participants ont salué l’initiative et souhaite qu’elle se pérennise. Cependant, certains auraient souhaité que le gouvernement entreprenne des concertations avec toutes les composantes de la nation, avant la présentation du PNDES, de façon qu’il puisse réellement prendre en compte les préoccupations et les aspirations de tous les Burkinabè. Le chef du gouvernement s'est réjoui de l'intérêt que suscite ce référentiel, au vu du nombre de préoccupations exprimées par les populations sur le PNDES.

Ibrahim zampaligré