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Santé : l`Association Kimi marche contre le cancer Jeudi 4 février 2016. Ouagadougou. L`Association Kimi a organisé une marche de plaidoyer et sensibilisation contre les différents types de cancer sur le thème "Nous pouvons, je peux". Photo : Smaïla Ouédraogo, ministre de la Santé |
Le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, est allé constater l’état de la prise en charge de la dengue au centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo et au centre médical avec antenne chirurgicale de l’ex-secteur n°30 de Ouagadougou, le lundi 7 novembre 2016.
Le service des maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo(CHU-YO), avec une capacité de 22 lits et un personnel-soignant de 15 personnes, a dit être débordé dans le cadre de la prise en charge de la dengue. Ledit centre enregistre en moyenne 7 cas par jour, depuis le pic de la maladie en septembre dernier. Face au ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, venu s’enquérir de la stratégie de riposte vis-à-vis de la recrudescence de la maladie, le lundi 7 novembre 2016, les premiers responsables du service de santé ont exprimé leurs difficultés. Il s’agit notamment du déficit en personnel-soignant, du manque de produits sanguins et de la faible capacité en lits d’hospitalisation. « De 8 cas de dengue au mois de septembre, nous avons enregistré 70 malades en octobre et nous sommes déjà à 40 patients dès la première semaine de novembre », a déclaré le chef de service des maladies infectieuses du CHU-YO, Dr Apolline Sondo. Elle a également formulé d’autres besoins pressants au ministre, notamment les réactifs pour pouvoir réaliser constamment les bilans biologiques des patients ainsi que des produits répulsifs pour protéger le personnel soignant. A ces doléances, Smaïla Ouédraogo a promis que le CHU-YO, de même que d’autres formations sanitaires seront pulvérisées dans les jours à venir avec des composés chimiques pour éliminer les moustiques et prémunir le personnel hospitalier. Sur le plan des ressources humaines, la direction générale de l’hôpital a convenu avec le service de prise en charge de la maladie, d’un système de roulement des médecins et infirmiers. Après l’hôpital Yalgado Ouédraogo, le ministre Smaïla Ouédraogo a mis le cap sur le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de l’ex- secteur n°30 de Ouagadougou. Là-bas, 137 cas positifs de la dengue ont été enregistrés depuis que la maladie a fait son apparition cette année. Toutefois, ce centre de santé n’est pas débordé par la maladie, à en croire le médecin-chef du district sanitaire de Bogodogo, Moussa Sana. Au demeurant, celui-ci a fait cas d’une tendance à la baisse du nombre de malades à leur niveau. Au stade actuel de l’évolution de la pathologie, le ministre de la Santé a préconisé des mesures préventives consistant à éviter la prolifération des moustiques responsables de la maladie. « Il faut assainir son cadre de vie, vider tous les récipients contenant du liquide, éviter les flaques d’eau et se protéger de la piqûre des moustiques en utilisant des crèmes et en dormant sous une moustiquaire », a-t-il conseillé. La dengue n’est pas une maladie mortelle, a rassuré Smaïla Ouédraogo. Il suffit juste de se rendre rapidement dans un centre de santé dès qu’on ressent les premiers symptômes que sont, la fièvre et les douleurs (musculaires, articulaires et céphalées), a-t-il ajouté. Mais il convient, d’après lui, d’éviter de prendre des antibiotiques, auquel cas il y a des risques de complication avec une probable mortalité. Aux dires du ministre, la maladie est surtout endémique à Ouagadougou, alors que dans les autres villes, seulement 12 cas ont été signalés à Dori et 10 à Bobo-Dioulasso.
Fabé Mamadou OUATTARA
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