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© FasoZine par DR
Vulgarisation du PNDES: cours magistral de Paul Kaba Thiéba à Ziniaré et à Kaya Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a rencontré respectivement le vendredi 30 septembre et le samedi 1er octobre 2016 les forces vives de la région du Plateau Central et de celle du Centre Nord. |
Les 7 et 8 décembre prochains à Paris, aura lieu la conférence de partenaires du Burkina Faso pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES). En prélude à cet événement, une rencontre d’échanges avec les partenaires techniques et financiers a eu lieu le vendredi 4 novembre 2016 aux Affaires étrangères. Tout en marquant leur disponibilité à accompagner ce nouveau référentiel de développement, les PTF ont néanmoins quelques écueils qui pourraient se mettre en travers du chemin, notamment la question sécuritaire. Assurances du chef du gouvernement Paul Kaba Thiéba : «Nous n’allons pas nous laisser terroriser par le terrorisme».
Pendant les quatre années à venir, le PNDES sera le principal référentiel de développement au Burkina Faso. Exit donc la SCADD réputée désormais obsolète, et bonjour le PNEDS. Encore faut-il le nerf de la guerre pour que le nouveau projet soit réalité ! Le Burkina a, en effet, besoin de …15 400 milliards de dollars, dont 5 570 milliards à trouver ailleurs que dans les caisses de l’Etat. Alors, mieux vaut faire un clin d’œil appuyé aux pays plus nantis et aux institutions internationales de financement, à qui il faut faire une cour assidue. L’heure de vérité sonnant les 7 et 8 décembre prochains en France, avec la conférence des partenaires, il était tout à fait indiqué d’organiser une rencontre avec ceux qui se révèlent être leurs principaux points focaux dans notre pays.
La salle de conférences du ministère des Affaires étrangères a servi de cadre à ces échanges. Etait principalement au four et au moulin cette matinée-là, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, qui s’est tout d’abord réjoui de la mobilisation avant de camper l’objectif de la rencontre qui doit permettre d’échanger sur les étapes parcourues et les retouches à mettre à œuvre afin que les retrouvailles à Paris soient auréolées de succès. Après son discours, qui devrait mettre fin à la cérémonie d’ouverture, les journalistes ont priés de se retirer de la salle. C’était sans compter sur ce couac organisationnel provoqué par le fait que les convives du Premier ministre voulaient également faire une déclaration publique. Fort heureusement, Cheick Kanté (Banque mondiale), qui était leur porte-parole, n’a pas fait dans l’incident diplomatique. Il a tout simplement réitéré la volonté des PTF à soutenir le Burkina Faso dans la concrétisation du projet, tout en donnant quelques ficelles qui permettraient une plus grande efficacité dans la mobilisation des fonds.
A l’issue de la rencontre, c’est un chef de gouvernement visiblement rassuré qui a échangé avec les journalistes sur l’ambiance des débats, au cours desquels la question sécuritaire n’a pas du tout été mise sous le boisseau. «Les terroristes veulent nous amener à oublier les priorités notamment la croissance, le bien-être des populations. Ne pas se laisser terroriser est la meilleure façon de leur résister ».
Issa K. Barry
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