Les Etats Unis d’Amérique n’ont "pas d’attentes" pour ce qui concerne la nouvelle Constitution que le Burkina est en train d’élaborer, selon son ambassadeur Tulinabo Mushingi, après une audience au Conseil constitutionnel, vendredi.
"C’est aux Burkinabè de décider de ce qu’ils vont mettre dans la constitution et de l’approuver", a affirmé l’ambassadeur Mushingi en fin de mission au Burkina.
Pour lui tout devrait être décidé par les Burkinabè eux-mêmes et c’est à eux, "les étrangers (de les) accompagner (dans) ce qu’(ils) auront décidé" comme contenu.
La question de la rédaction d’une nouvelle Constitution qui sera adoptée en lieu et place de celle de 1991, rédigée sous l’ex-président Blaise Compaoré, a été émise sous la transition et est en train d’être concrétisée par le nouveau gouvernement.
Le 29 septembre, les 92 membres constituant la commission constitutionnelle, chargés de l’élaboration de la nouvelle Constitution qui marquera le passage à une cinquième République au Burkina, ont été officiellement installés et ont deux mois pour déposer les résultats de leurs travaux.
DZO