Le Fonds monétaire international (FMI) s’est dit confiant en la reprise de l’activité économique en 2017 au Burkina Faso, a appris APA auprès du ministère de l’économie et des finances, à l’issue de la sixième revue du nouveau programme triennal 2014-2016 soutenu par le FMI à travers la Facilité Elargie de Crédit (FEC).
« En 2017 et pour le moyen terme, la reprise devrait s’installer et s’étendre à tous les secteurs. L’activité économique serait tirée dans le court terme par l’ouverture de nouvelles mines, de bonnes perspectives pour l’agriculture et un secteur tertiaire dynamique », explique le FMI.
L’économie burkinabé (dont les recettes propres devaient s’accroître de 12 %), a amorcé une reprise en 2016 et la croissance du PIB réel est projetée à au moins 5.4% contre 4 % en 2015.
Cette bonne performance s’explique par le retour à la stabilité politique après deux années marquées par l’incertitude et l’attentisme des opérateurs économiques, mais aussi les prix du pétrole relativement bas, de même que le raffermissement des cours de l’or et du coton ainsi qu’une bonne pluviométrie.
A moyen terme, l’amélioration de l’offre d’électricité et une meilleure infrastructure dans les domaines des transports et télécommunications prévues dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) faciliteraient le développement du secteur privé et une croissance inclusive.
Cependant un certain nombre de risques, tels qu’une dégradation de la situation sécuritaire régionale, une baisse des cours de l’or et du coton, une augmentation des prix du pétrole, des chocs climatiques ou une récession prolongée en Europe mais aussi l’offre insuffisante d’électricité, ont été identifiés.
Des goulets d’étranglement persistants dans la capacité d’absorption pourraient ralentir l’exécution du budget.
En ce qui concerne le programme actuel devant s’achever à fin décembre 2016, les autorités burkinabé ont émis le souhait de demander une prorogation, le temps d’entamer des discussions concernant la forme de la relation future entre le FMI et le gouvernement.
TT/od/APA