S’il y a une personnalité qui ne laisse pas les Burkinabè en général et les Ouagalais en particulier indifférents, c’est bien le maire de la commune de Ouagadougou Simon Compaoré.
Mais qu’on aime ou pas ses méthodes de travail rigoureux que certains dénoncent, tout le monde s’accorde à dire à commencer même par ses contempteurs que l’homme est un « grand bosseur » qui manquera à la commune de Ouagadougou.
Dans un contexte de fin de mandat, Simon Compaoré avait déjà pour sa part annoncé qu’il ne briguera plus un autre mandat à la mairie centrale. S’il n’y a pas de doute que l’homme servira autrement son pays à d’autres niveaux de responsabilité, il est certain que le bouillant maire qui réagit au quart de tour manquera à ses concitoyens à moins que ce soit Ouagadougou qui manquera à Simon Compaoré.
Malgré les épreuves traversées récemment (expédition punitive de militaires lors de la crise de 2011, accident grave de la circulation en 2012, entre autres), le maire Simon Compaoré est resté égal à lui-même se consacrant quotidiennement et avec acharnement au développement de sa chère commune.
C’est justement pour tous « ses efforts consacrés à la gestion et à la modernisation de la cité-capitale » comme l’a rappelé l’association Galian de Salankoloto que les mérites de Simon ont été reconnus.
Il a été désigné « l’homme de l’année 2012 » par ladite association qui lui a remis un diplôme attestant cette distinction le vendredi 21 septembre 2012 sous les coups de 17 h 30 mn à la mairie centrale.
C’est le ministre en charge de la Jeunesse, Achille Tapsoba qui a remis à l’édile sa distinction en présence de nombreuses autres autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses malgré une pluie qui faisait des siennes.
L’occasion a été belle pour les membres de l’association de formuler d’ores et déjà leurs « vœux de bonheur, de prospérité, de santé et de succès » pour l’année 2013. Ce genre de distinction fait l’unanimité ou le consensus car on trouvera rarement des personnes pour critiquer ou condamner l’initiative à moins qu’elles ne soient de mauvaise foi.
Et même quand l’on serait aveugle pour ne pas voir comment Simon a transformé la capitale, ce serait vraiment dommage en plus d’être sourd pour ne pas entendre tout le bien que disent ses administrés du passage de Simon Compaoré à la mairie centrale de Ouagadougou.