François Compaoré, frère cadet de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré affirme ne pas être "en affaire" avec son ex-chef de sécurité, Gaston Coulibaly, recherché pour "tentative de déstabilisation" du Burkina, dans un document dont ALERTE INFO a reçu copie jeudi.
"J’ai (…) le devoir de rétablir la vérité pour indiquer que non seulement je ne suis pas en affaire avec mon ancien chef de sécurité, mais surtout que ni à travers Gaston Coulibaly, ni à travers aucune personne, aucun organe, aucune entité, je n’ai cherché à déstabiliser la politique du Burkina Faso", lit-on dans le document.
François Compaoré qui nie toute connexion avec son ex-chef de sécurité, menace Jeune Afrique de "poursuites judiciaires" pour avoir publié un article sur son site sous le titre de "Burkina: qui est l’adjudant Gaston Coulibaly, accusé d’être le cerveau d’une tentative de déstabilisation ?", où le nom du frère cadet de Blaise Compaoré y ressort.
Pour lui, "insinuer qu’il (Gaston Coulibaly) continuerait à travailler (à son compte) à travers une société de négoce de véhicules au Bénin est une grave erreur factuelle", indiquant que son dernier séjour dans ce pays remonte à 2011 et qu’il n’y a passé que 24 heures et que "les autorités compétentes de ce pays pourront en attester".
Le 21 octobre, le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré affirmait avoir déjoué "une tentative de déstabilisation" du Burkina et la "prise du pouvoir" par les "armes", fomentée par une trentaine de militaires burkinabè de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), dissout le 25 septembre 2015 à la suite du putsch manqué du 16 septembre de la même année.
Le cerveau de cette opération serait l’adjudant-chef Gaston Coulibaly, selon le ministre Compaoré à la presse.
DZO