Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Monsieur Newton Ahmed BARRY, a séjourné à Abidjan du 28 octobre au 1er novembre 2016, dans le cadre de l’observation du déroulement du référendum sur le projet d’une nouvelle Constitution ivoirienne qui s’est déroulé le 30 novembre.
Au terme de sa mission, Newton Ahmed BARRY a indiqué que nonobstant quelques difficultés inhérentes à toute œuvre humaine, l’organisation de ce référendum a été bonne dans l’ensemble. Il a déploré quelques incidents observés le jour du vote. Même son de cloche que la Plateforme des Organisations de la Société civile pour l’Observation des Elections en Côte d’Ivoire (POECI). « Au terme de son observation du scrutin du référendum ce 30 octobre 2016, la POECI constate que l’élection s’est globalement bien déroulée en dépit de quelques incidents signalés par les observateurs. Dans l’ensemble, le vote s’est bien déroulé sur toute l’étendue du territoire au regard des données recueillies par les observateurs et observatrices et traitées par la plateforme technologique de la POECI », a indiqué le Dr Marie Paule KODJO, porte-parole de la POECI.
Le mardi 1er novembre 2016, le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Monsieur Youssouf BAKAYOKO a proclamé les résultats provisoires de ce référendum. Selon ces résultats, le « oui » à la nouvelle Constitution ivoirienne a remporté une victoire écrasante avec 93,42 % des suffrages exprimés, et le taux de participation est de 42,42 %.
Ce projet de nouvelle Constitution prévoit, outre l’extirpation du concept de l’ivoirité, la création d’un poste de vice-Président et d’un Sénat. Il institutionnalise la Chambre des Rois et des Chefs traditionnels et étend le domaine de compétence du Conseil économique et social à l’environnement.
En rappel, le référendum d’août 2000 qui a donné naissance à la deuxième République ivoirienne avait recueilli 87 % de « oui » pour un taux de participation de 56 % pour deux jours de vote.
Le président de la CENI burkinabè, Newton Ahmed BARRY, a indiqué avoir mis à profit cette mission d’observation électorale pour s’inspirer de l’expérience de la Commission Electorale Indépendante (CEI) de la Côte d’Ivoire. « Notre gros chantier est le vote des Burkinabè de l’étranger en 2020 », a-t-il ajouté. L’équipe dirigeante de la CENI est actuellement en tournée dans les différents pays pour cerner les fondamentaux de ce vote des Burkinabè de l’extérieur. Il s’agit de trouver les réponses aux questions essentielles qui sont, entre autres, le seuil de participation, les accords de coopération avec les pays d’accueil de Burkinabè pour le déploiement, les critères de participation au vote, l’identification et le recensement électoral, etc.
Service de Presse
Ambassade du Burkina enCôte d’Ivoire