L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient de lancer à Ouagadougou, un projet dénommé «Fonds pour la promotion de la filière petits ruminants», d’un montant global de 500 millions de francs CFA, a-t-on appris mercredi, de source proche du ministère en charge des Ressources animales.
Selon cette source, le projet concerne deux pays (Burkina Faso et Ethiopie) et est soutenu par la Fondation Bill et Melinka Gates, pour une durée de 15 mois.
Le projet vise à appuyer les gouvernements et les investisseurs privés des deux pays à avoir un plan détaillé pour des investissements conséquents dans la transformation de la filière petits ruminants.
L’atelier technique de lancement du projet s’est tenu la semaine dernière à Ouagadougou.
Selon le représentant de la FAO au Burkina Faso, Aristide Ongone Obame, le projet va permettre aux acteurs du secteur de l’élevage des deux pays de porter la réflexion sur le partenariat public-privé dans la promotion de la filière petits ruminants.
Il a précisé qu’il s’agit de parvenir à des systèmes où les producteurs investissent des moyens plus conséquents en intrants et en travail afin de permettre aux animaux d’être davantage performants, en terme de production.
Pour sa part, le ministre burkinabè des Ressources animales et halieutiques, Samanogo Koutou a relevé l’importance de la filière petits ruminants dans la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso.
En effet, estimés à environ 24 millions de têtes, les petits ruminants contribuent notablement au Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso.
Cependant, l’amélioration de la chaine des valeurs de cette catégorie d’élevage rencontre d’énormes difficultés qui limitent sa productivité.
C’est pourquoi le ministre Koutou a salué, à sa juste valeur, la mise en œuvre du projet qui, de son avis, va améliorer la filière et lutter contre la pauvreté, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays.
ALK/cat/APA