Ouagadougou - Le Burkina Faso a salué lundi, la mémoire des 42 Martyrs (victimes) de l’Insurrection populaire d’octobre 2014 et du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, au cours d’une cérémonie solennelle, ont constaté des journalistes de l’AIB.
Présidée par le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, cette cérémonie d’hommage aux Héros de l’Insurrection et du putsch manqué, débuté le 27 octobre dernier, a été couronnée par une marche de la Place de la nation à l’ex Assemblée nationale, une minute silence à la mémoire des disparus, des discours d’hommage et un recueillement à l’ex Assemblée nationale.
Pour le ministre en charge de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, la cérémonie de ce matin constitue «Un devoir de mémoire qui s’impose désormais aux gouvernants et à tous les filles et fils de notre pays, de marquer l’arrêt les 31 octobre de chaque année pour rappeler aux souvenirs, de ceux qui sont tombés sur les champs de bataille lors de l’insurrection populaire de 2014 et du Coup d’Etat de septembre 2015 ».
Il a ajouté que « l’Etat en tant que garant de l’intérêt général, en instituant et en organisant la commémoration nationale de ces évènements historiques, tient à perpétuer la mémoire de nos disparus mais également à œuvrer au rassemblement de tous ».
En rappelle, les 30 et 31 octobre 2016, le peuple burkinabè s’est insurgé contre la modification de la Constitution devant permettre au président déchu Blaise Compaoré (27 ans de règne) de s’assurer de deux quinquennat de plus.
Dans la même logique, le 16 septembre 2015 le peuple a fait barrage à un coup d’Etat perpétré par l’ex garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré.
Ces deux évènements ont occasionné près de 42 tués et plus de 400 blessés.
«La mémoire de nos Martyrs que nous honorons aujourd’hui constitue un trésor commun appartenant à tous les Burkinabè, car les fils et filles du pays sont tombés sous les balles assassines de ceux qui ramaient à contrecourant de la marche de notre peuple », a déclaré Simon Compaoré.
M. Compaoré a par ailleurs appelé à la mobilisation de tous pour faire face à « ceux-là que l’histoire a condamné».
Agence d’Information du Burkina
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