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«Le gouvernement actuel est condamné à obtenir la justice» aussi pour les martyrs
Publié le mardi 1 novembre 2016  |  AIB
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© Présidence par D.R
A la fin de son séjour à Abuja où il a participé à la 48e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et au 40e anniversaire de l’institution, le Président de la Transition, Président du Faso, Michel Kafando, tire les enseignements de cette rencontre de haut niveau




Ouagadougou - « Le gouvernement actuel est condamné à obtenir la justice aussi bien pour les Martyrs de l’insurrection que de ceux du coup d’Etat (déjoué) de septembre 2015 », a déclaré lundi, le président de la Transition burkinabè Michel Kafando.

«Ce qui est sûr, le gouvernement actuel est condamné à obtenir la justice aussi bien pour les Martyrs de l’insurrection que de ceux du coup d’Etat (déjoué) de septembre 2015. Mais il y a la donne (les procédures) justice et il faut laisser les choses se passer », a indiqué M. Kafando.

Il s’exprimait en marge de la commémoration du deuxième anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, ayant chassé le président Blaise Compaoré et au cours de laquelle une trentaine de personnes ont été tuées.

On rappelle également qu’une quinzaine de personnes ont été également tuées, lors du putsch finalement déjoué du 16 septembre 2015, fomenté par des officiers proches de M. Compaoré.

Deux ans après ces tragiques évènements, la justice n’a pas encore été dite et certaines personnes inculpées ont bénéficié de libertés provisoires.

«L’essentiel pour moi, ce n’est pas d’aller très vite mais c’est d’arriver à avoir une vraie justice qui rétablisse les gens dans leurs droits, qui fasse en sorte que nous ne puissions plus jamais nous livrer à ce qui s’est passé ici au Burkina, aussi bien sous l’ère du président Compaoré que par le fait de ce coup d’Etat que nous avons le plus déploré», a souhaité le président de la Transition.

Pour lui la justice moderne se doit de suivre un certain nombre de procédures car il faut d’abord faire des enquêtes pour être sûr de ce qu’on va avancer. «Vous avez vu le coup d’Etat depuis un an et jusqu’à présent, il y a pas de jugement», a-t-il argumenté.

Agence d’Information du Burkina

rs/taa
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