Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Michel Kafando : «L’ insurrection est désormais inscrite en lettres d’or dans l’histoire du Burkina»
Publié le lundi 31 octobre 2016  |  Agence de Presse Africaine
A
© Présidence par D.R
A la fin de son séjour à Abuja où il a participé à la 48e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et au 40e anniversaire de l’institution, le Président de la Transition, Président du Faso, Michel Kafando, tire les enseignements de cette rencontre de haut niveau




«L’insurrection est désormais et pour toujours inscrite en lettres d’or dans l’histoire du Burkina mais dans l’histoire universelle», a déclaré le président de la transition burkinabè, Michel Kafando, lors d’un panel à Ouagadougou à l’occasion du 2e anniversaire de l’insurrection populaire.

De l’avis du président Kafando, vu sous cet angle, il est donc normal, voire une exigence de célébrer un tel événement.

«Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait dans ce pays, fiers de notre jeunesse, fiers de nos femmes, des enfants, fiers du peuple burkinabè », a expliqué le président de la Transition au Burkina Faso (novembre 2014-décembre 2015).

Il s’est exprimé samedi à Ouagadougou, à l’occasion de la Conférence nationale sur l’insurrection organisée par la Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC), dirigée par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè, Zéphirin Diabré.

Michel Kafando était invité par le CFDC pour assister à un panel, en tant que «président d’honneur des insurgés».
Prenant la parole le président Kafando a indiqué que les Burkinabè se doivent de «cultiver l’unité nationale, en faisant en sorte que ce qui a été fait il y a deux ans demeure à jamais».

Tout en souhaitant un joyeux anniversaire à tous les insurgés, il a eu également une pensée pieuse pour toutes les victimes de cette «lutte patriotique» qu’a été l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

«Nous avons une nation déchirée depuis de longues années et qui s’est terminée par l’insurrection et un régime démocratique élu par le peuple burkinabè », a rappelé Michel Kafando avant d’insister qu’il faut mettre cela à l’actif de l’évolution que les uns et les autres souhaitent pour le Burkina Faso.

«Si nous voulons que l’Etat demeure stable, que l’exemple de l’insurrection soit à jamais impérissable, que le Burkina Faso demeure toujours cette référence, il faut que nous arrivons à la paix des cœurs», a lancé le président d’honneur des insurgés.

Pour Kafando, chacun doit mettre de côté l’intérêt particulier pour privilégier l’intérêt général, en vue de «faire de ce pays un pays de prospérité où tout le monde se comprend, se tolère, peut se dire la vérité».

Au Burkina Faso, diverses manifestations sont programmées pour commémorer le 2e anniversaire des journées d’insurrection qui ont vu la chute de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014.

Cette insurrection populaire, née de l’entêtement de Blaise Compaoré à modifier la Constitution en vue de s’éterniser au pouvoir, avait occasionné une trentaine de morts et des centaines de blessés.


ALK/cat/APA
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment