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Le ministre burkinabè de la Sécurité rencontre les structures d’autodéfense pour l’opérationnalisation de la police de proximité
Publié le samedi 29 octobre 2016  |  Alerte-info
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© Ministère par D.R
Le Ministre d‘Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a rencontré le lundi 11 juillet 2016 à Ouagadougou des représentants des groupes d’autodéfense communément appelés koglwéogo




Le ministre burkinabè de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure (MATDSI) Simon Compaoré a rencontré environ une trentaine de responsables des Koglwéogo, structures d’autodéfense en vue de l’opérationnalisation de la police de proximité adoptée par le gouvernement en vue de renforcer la sécurité, a constaté vendredi un journaliste de ALERTE INFO à Ouagadougou.

Cette rencontre vise "à informer les Koglwéogo de l’adoption du décret portant sur la nouvelle mise en œuvre de la police de proximité (qui) implique les populations à l’œuvre de la sécurité dans notre pays", a déclaré M. Compaoré qui a annoncé que d’ici fin décembre un programme détaillé d’encadrement des structures d’autodéfense sera établi.

Le premier responsable de la sécurité burkinabè a interpellé les Koglwéogo sur le fait qu’ils traversent souvent les frontières à la poursuite de présumés délinquants, souhaitant que les équipes d’encadrement qui seront composées des agents de police et de la gendarmerie, des autorités au niveau déconcentré (préfets, haut-commissaires et gouverneurs) sensibilisent les membres des groupes d’autodéfense sur les dérives.

L’Etat travaillera avec les groupes Koglwéogo déjà existants, a indiqué le ministre d’Etat Simon Compaoré qui a invité les structures d’autodéfense "à avoir des récépissés" qui va matérialiser leur existence juridique et permettre ainsi la bonne collaboration entre eux et les Forces de défense et de Sécurité (FDS).

Le président national des Koglwéogo, Naaba Sonré de Dassamkandé, a accusé certaines autorités et des responsables sécuritaires d’"entraver" la bonne marche de leurs activités et d’injustement emprisonner certains de leurs camarades.

"Ce sont des îlots d’incompréhension ou de résistance qui ne posent pas problème", a réagi le ministre de la Sécurité Simon Compaoré sur ces faits, voulant "rappeler la ligne de conduite" à ces autorités accusées parce qu’elles "doivent appliquer la politique dégagée au niveau de l’Etat" et non "gérer leurs états d’âme".

Le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie (CEMA) Marcel Tuandaba Coulibaly a dit que "l'action des Koglwéogo s'est montrée décisive au cours des dernières opérations" dont l’affaire pont Nazinon (Est) dans laquelle une quarantaine de soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentiel (RSP) ont été arrêtés pour tentative de prise du pouvoir.
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