Une trentaine de praticiens et experts de l’espace Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont pris part à Ouagadougou, du 25 au 27 octobre 2016, à un atelier de partage d’expériences et de renforcement des capacités sur l’amélioration du climat des affaires dans l’espace communautaire.
La rencontre de trois jours est une initiative de la Communauté africaine de pratiques sur la gestion axée sur les résultats de développement (AfCoP).
L’atelier qui s’est voulu une occasion pour relancer les activités de la Communauté de pratiques sur la gestion axée sur les résultats de l’UEMOA (Cop-UEMOA) dans le contexte de l’initiative «L’Afrique pour les résultats (Afrik4R)», le programme phare du projet «Communauté africaine de pratiques (AfCop)» soutenu par la Banque africaine de développement (BAD).
Il vise, entre autres, à identifier les voies et moyens pour mieux promouvoir une culture de résultats en Afrique en général et dans l’espace UEMOA en particulier.
De l’avis du chargé de programme pays de la BAD, Georges Bohoussou, «promouvoir l’utilisation des principes, instruments et outils de gestion axée sur les résultats pour un développement effectif offre une opportunité unique de dessiner une nouvelle ère pour l’intégration régionale, comme un pilier clé sur la déclaration de Busan sur les partenariats».
Ainsi, deux volets essentiels ont été abordés au cours de l’atelier. Il s’agit du partage d’expérience sur l’amélioration du climat des affaires, et des sessions de formation sur la facilitation des affaires.
Au sortir de des travaux, les participants devraient être mieux armés techniquement et plus engagés.
Créé en 2007, l’AfCop répond à l’engagement de la BAD à appuyer le programme d’efficacité du développement et à construire les capacités des pays en gestion axée sur les résultats de développement.
Il ressort que l’environnement des affaires dans l’espace UEMOA figure parmi les moins incitatifs au monde.
L’Etat membre le mieux classé dans le rapport Doing business 2016, la Côte d’Ivoire, occupe le 142e rang mondial et la 17e place au niveau de l’Afrique subsaharienne.
Des réflexions ont été engagées depuis 2012 afin de mettre en place un cadre fédérateur des actions des Etats membres, des institutions communautaires et des Partenaires techniques et financiers pour l’amélioration de l’environnement des affaires.