Le Réseau de veille sur la commercialisation des céréales (RVCC) a réalisé une étude sur l’impact des politiques publiques de financement du secteur agricole au Burkina Faso dont les résultats ont été restitués vendredi à Ouagadougou au cours d’un atelier.
L’atelier visait à présenter aux acteurs du monde agricole, le contenu de l’étude afin de recueillir les contributions des participants en vue d’améliorer le document.
Il est établi que le secteur agricole représente environ 35% du Produit intérieur brut (PIB) de la sous-région et occupe, selon les pays, entre 75 et 90% de la population active.
Les recettes d’exportations sont par ailleurs constituées de 60 à 80% des produits agricoles.
Le secteur agricole joue un rôle central dans l’économie du Burkina Faso en occupant 86% de la population active et en contribuant pour près d’un tiers au PIB, soit 33,8% en 2013 et 33,6% en 2014.
Cependant, ce secteur reçoit de moins en moins d’investissements des politiques publiques alors que l’ouverture économique justifierait une modernisation accrue de ses structures de production.
Selon les organisateurs de l’atelier de Ouagadougou, l’agriculture au Burkina est marquée des difficultés de financement, exacerbées par le désengagement de l’Etat des filières agricoles et une réticence du système bancaire classique.
C’est pourquoi ils (les responsables du RVCC) estiment que la création d’une banque agricole au Burkina Faso pourrait être la solution qui va résoudre la question du financement du secteur.
Le RVCC réunit les producteurs, les commerçants des céréales, les transporteurs, les consommateurs.
Pour la structure, la voix de chaque acteur doit être écoutée dans l’élaboration des politiques publiques de financement du secteur agricole.
ALK/od/APA