Ouagadougou - Le président Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Tulinabo Mushungi pour passer en revue la coopération entre les deux pays.
Après plus d’une heure trente d’horloge d’entretien, le diplomate américain a confié que sa visite s’inscrivait dans le cadre de ses échanges réguliers avec les populations et les autorités burkinabè.
Plusieurs points spécifiques, dont l’état de la coopération entre (son) pays et le Burkina Faso ont fait l’objet des échanges avec le Président du Faso, a affirmé le diplomate américain.
M. Mushungi a déclaré qu’à partir du 20 janvier 2017, les Etats-Unis vont être gouvernés par un nouveau président et par voie de conséquence, au niveau local, un nouvel ambassadeur sera nommé à sa place.
« Qu’à cela ne tienne, les relations entre les Etats Unis et le Burkina Faso ne sauraient être affectées. J’ai voulu donc rassurer le président du Faso et à travers lui, le peuple du Burkina Faso, que notre coopération va continuer dans l’intérêt du peuple burkinabè et américain », a-t-il rassuré.
Entre le président Kaboré et l’ambassadeur américain, les échanges ont aussi porté sur la situation nationale.
La question sécuritaire, la justice et la réconciliation ont été les principaux sujets débattus.
Tulinabo Mushungi a confié avoir saisi l’opportunité pour échanger sur la situation actuelle au niveau de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG).
Selon l’Ambassadeur, si la question lui est d’une importance capitale, c’est parce que son pays est « un partenaire bilatéral qui a intérêt à ce que la CAMEG fonctionne ».
« Pour l’année 2015, nous avons mis à peu près 5 milliards de FCFA dans les intrants et en 2016 cela va monter jusqu’à 9 milliards de FCFA. Tout cela doit être géré par la CAMEG. Les Etats Unis sont les plus grands contributeurs dans le Fonds mondial qui a aussi des intrants au niveau de la CAMEG », a affirmé M. Mushungi.
Annoncé pour le poste d’ambassadeur au Sénégal après son mandat au Burkina Faso, le diplomate américain a cependant évoqué la question avec réserve, se contentant de confier que le Senat doit entériner la décision de sa nomination par le président Barack Obama.
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