Seul organisme d’Afrique subsaharienne reconnu à l’international, 2iE forme les futurs acteurs d’une croissance verte qu’elle veut 100 % africaine.
Par Morgane Le Cam (contributrice Le Monde Afrique, Ouagadougou)
Deux étudiants de l’école d’ingénieurs 2iE, à Ouagadougou.
Sous une hotte, une eau marron fermente dans un ballon. Le dos courbé et la pipette à la main, Christine Razanamahandry n’a d’yeux que pour ses bactéries. « Je cultive ces microbes pour tester leur capacité à dégrader le cyanure, explique la thésarde malgache sans lever la tête. J’espère que mes recherches pourront être utilisées dans des endroits contaminés, comme les sites d’orpaillage. »
La doctorante de 27 ans est venue de l’autre bout du continent pour mener ses recherches sur le cyanure. A Madagascar, comme ailleurs en Afrique subsaharienne, une seule école d’ingénieurs est reconnue par la Conférence des grandes écoles française : l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement 2iE.
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