Société
Burkina : les négociations entre les médias publics et le gouvernement interrompues
Publié le vendredi 28 octobre 2016 | Jeune Afrique
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© aOuaga.com par A.O
AG extraordinaire du SYNATIC Jeudi 1er août 2013. Ouagadougou. Le bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l`information et de la culture (SYNATIC) a tenu une assemblée générale extraordinaire pour faire le bilan du sit-in du 16 juillet des agents des médias publics. Photo : Le présidium de l`AG avec, au micro, Sidiki Dramé, secrétaire général adjoint du SYNATIC |
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Depuis jeudi, plusieurs médias burkinabè sont à nouveau en grève. Un accord avec le gouvernement se dessinait pourtant en début de semaine. Les journalistes continuent de dénoncer l’ingérence des autorités dans le traitement de l’information, et réclament de meilleures conditions de travail. Entretien avec Sidiki Dramé, du syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (Synatic).
Début octobre déjà, les professionnels des médias publics avaient abandonné leur plumes, micros et cameras durant trois jours, pour les mêmes motifs. Le mouvement social, répondant à l’appel lancé par le Synatic, avait alors particulièrement perturbé le fonctionnement de la chaîne et du quotidien Sidwaya, qui n’était pas paru.
Trois semaines plus tard, et alors que le syndicat et le gouvernement, réunis autour de la table des pourparlers, étaient sur le point de conclure un accord, de nouveaux blocages ont surgi. Sidiki Dramé est le secrétaire général du Synatic. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Les médias publics observent mercredi un mouvement de protestation de 96 heures. Quel bilan faites vous du suivi de cette grève?
Sidiki Dramé : Par rapport à la précédente grève que nous avons observée du 3 au 5 octobre dernier, la mobilisation est intacte. Je dirais que le mouvement est suivi à près de 100 % aussi bien à Ouagadougou (Sidwaya, RTB, directions des presses ministerielles et Service d’information du gouvernement) que dans les antennes régionales de Dedougou, Bobo-Dioulasso, Fada-N’Gourma. Cela nous encourage d’ailleurs à croire en la justesse de notre plate forme revendicative.
Celle-ci concerne la finalisation des plans de carrières et le reclassement des agents bloqués depuis 2004 dans trois catégories administratives (B1, A2 et A3). Le Synatic réclame également le rétablissement des rémunérations supprimées par la circulaire 2012 du Premier ministre, réglementant la gestion des deniers publics et la recrutement des pigistes comme agents publics. Enfin, le Synatic exige de relever le montant des indemnités du code vestimentaire actuellement de 9000 à 11 000 francs CFA à 200 000 francs CFA, ainsi que de la prime de risque à 150 000 francs CFA.
Les négociations avec le gouvernement étaient pourtant sur la bonne voie. Que s’est-il passé pour que le syndicat batte le rappel de ses troupes? ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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