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Criminalité à Ouaga : Un vigile de station assassiné
Publié le jeudi 27 octobre 2016  |  L`Observateur Paalga




Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2016, un vigile a été égorgé à son lieu de travail, précisément à la station Shell située en face de l’Ecole nationale des douanes à Dapoya.

A notre arrivée sur la scène du crime, impossible de se frayer un passage. Curieux et voisins sont agglutinés le long du bandeau jaune qui encercle les lieux. Les alentours de la station-service sont alors bondés du fait de sa situation à un carrefour de Dapoya. Après nous être fondu dans la masse, nous voilà aux côtés d’autres journalistes présents pour la même cause : constater l’assassinat. A hauteur du bandeau de délimitation mis par la police, nous apercevons le personnel du commerce en discussion avec les policiers venus s’enquérir de la situation. Les minutes passent et aucun interlocuteur à l’horizon. Nous essayons alors de nous rendre en face de l’école de Douane pour entendre les voisins. Peine perdue, personne ne veut parler. Les petits groupuscules se font de plus en plus nombreux et les interrogations sur le drame également. C’est à ce moment que nous voyons un corbillard sortir de la baie de lavage. « Il est sûrement venu prendre le corps sans vie du veilleur de nuit », nous disons-nous in petto. Après une longue attente, nous décidons d’approcher un officier de police qui quittait les lieux. Ce dernier nous invite à aller voir les vendeurs d’hydrocarbures.

Une fois à proximité d’une des pompes d’essence, nous remarquons des sandales du vigile sans doute et le banc sur lequel était couchée la victime. Le veilleur de nuit semble avoir été assommé avant d’être égorgé, étant donné les nombreuses traces de sang et la brique retrouvée sur les lieux du crime. Le corps a été ensuite abandonné dans la baie de lavage.

Pour Sidiki Lougué, sous-gérant, il n’a jamais vécu cette situation « J’étais à la maison vers 5 h du matin quand l’un de mes pompistes m’a joint au téléphone pour m’annoncer la mort du jeune Sawadogo. Je me suis alors déplacé à mon lieu de travail. Arrivé, après le constat j’ai appelé mon gérant et mes différents attachés commerciaux et j’ai foncé à la gendarmerie pour la déclaration. Apparemment, ils ont pris le caillou pour l’assommer et l’on ensuite trimbalé dans la baie de lavage. La station fonctionne de 6 h à 18h et il y a un système de rotation pour les gardiens. Rien n’a été emporté», relate-t-il.

Une seule question nous taraudait l’esprit quand nous quittions Dapoya : avec cette insécurité grandissante, comment comprendre que des sociétés de gardiennage dote leurs agents seulement de matraque, torche et sifflet pour se défendre et protéger des biens ?

Harold Alex Kaboré
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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