Des investisseurs saoudiens et turcs sont intéressés par le secteur minier burkinabé, et ont exprimé leur volonté d’explorer les voies et moyens d’investir dans ce secteur, a appris APA mercredi, auprès du ministère en charge des mines.
Présents à Ouagadougou, ces investisseurs ont eu des entretiens avec les autorités burkinabé en charge du secteur.
La délégation turque conduite par Yuksel Karaca du conseil d’Administration de la société Toya Holding Anonim Sirketi a fait part de sa décision d’implanter prochainement au Burkina Faso, une filiale de ladite société.
Quant aux saoudiens, séduits par les opportunités d'investissements dans les secteurs de l'énergie et des mines, ils projettent de revenir pour des missions de prospection « plus poussées ».
Les turcs sont déjà présents dans le secteur minier avec MNG Gold, qui exploite les gisements aurifères de Balogo et Youga ( Est).
Avec plus de 5700 emplois directs, un apport de 12 % au PIB et 20 % des recettes fiscales de l’État, le secteur minier est devenu le premier secteur d’exportation du pays depuis 2010.
Grâce à son un potentiel minier riche et varié, le Burkina Faso est devenu l’un des pays miniers phares du continent, en l’espace d’une décennie.
Mieux, des perspectives existent sur « le lithium, le nickel et un peu d’uranium, même des traces de pétrole », selon le ministre burkinabé des mines, Pr Alfa Oumar Dissa.
De 2,3 tonnes en 2007, la production devrait atteindre près de 49 tonnes d’or cette année.
TT/of/APA