Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Secteur agricole : les spécialistes réfléchissent
Publié le mercredi 26 octobre 2016  |  Sidwaya




Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO), en collaboration avec le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF/WECARD) a ouvert, dans la matinée de ce lundi 24 octobre 2016 à Ouagadougou, un symposium international sur la science et la recherche.

«Valorisation des résultats de recherche sur les filières : bétail-viande, maïs, mangue, mil, niébé, oignon, riz, sorgho, tomate, volaille locale ». C’est le thème retenu pour le symposium international sur la science et la recherche qui se tient à Ouagadougou, du 24 au 28 octobre 2016.
Plus de 150 experts venant de dix pays prennent part à cette rencontre scientifique, dont l’objectif, selon le délégué général du Centre national de recherche scientifique et technique (CNRST), Roger Nébié, est de « présenter à la communauté scientifique nationale et internationale, les différents résultats et les technologies générées ou introduites par le PPAAO/WAAPP au Burkina Faso, ». Initié par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), grâce à l’appui financier de la Banque mondiale, le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO) a été mis en œuvre en 2011 au Burkina Faso pour une durée de dix ans.
A ce jour, a fait savoir M. Nébié, « le programme a généré et diffusé plusieurs technologies agricoles relatives aux 11 spéculations du Centre national de spécialisation (CNS) et du Fonds compétitif national (FCN) que sont le bétail-viande, le karité, le maïs, la mangue, le mil, le niébé, l’oignon, le riz, le sorgho, et la volaille locale en fruits et légumes, c’est-à-dire, la mangue, l’oignon, la tomate et la volaille locale».De façon concrète, selon les chiffres-clés, le bilan fait ressortir, au niveau du FCN, « 37 projets financés, trois PHD, 10 Masters, 15 Techniciens et 5 technologies générées », a-t-il déclaré. Au niveau du CNS, a-t-il mentionné, les réalisations concernent 5 projets de recherche-développement, neuf projets de recherche stratégique, la formation de 69 Masters, de 19 PHD, des infrastructures et équipements.
L’évaluation des dépenses au niveau du FCN et du CNS, donne respectivement, selon M. Nébié, 743 121 640 FCFA et plus de 1,6 milliard de FCFA. A l’en croire, toutes ces données feront l’objet de critique par les chercheurs réunis dans le cadre du symposium.
Ce conclave de spécialistes du monde agricole, permettra aussi, selon ses dires, de poursuivre le dialogue pour le transfert des technologies de recherche vers les acteurs de la production, de la transformation, de la commercialisation des produits agricoles afin de renforcer leur production.

Le Burkina Faso, un bon élève du PPAAO

Lancé en octobre 2008, le PPAAO compte à ce jour 13 pays adhérents parmi les 15 que compte la CEDEAO.
Au nombre de ces pays-membres, le Burkina Faso est un cas de succès dans son exécution et ce, « aussi bien dans l’atteinte des objectifs de développement que dans les échanges de technologies », a dit le directeur exécutif du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et développement agricole (CORAF), Abdou Tenkouano, par ailleurs, parrain de ladite cérémonie.
Sur ce, il dit se réjouir « de constater que le Burkina Faso a pu introduire en Côte d’Ivoire et au Nigéria, la technologie de la mangue séchée qui permis d’installer de véritables entrepreneurs agricoles dans ces pays ».
Outre ce cas, le pays a reçu, a-t-il ajouté, des races animales du Niger et des variétés de banane plantain de la Côte d’Ivoire.
A l’entendre, ce sont de tels échanges de technologies et d’expertises entre pays du PPAAO que le CORAF/WECRAD œuvre à faciliter « pour une véritable intégration régionale ».
Qu’à cela ne tienne, le Premier ministre, représenté par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Filga Michel Sawadogo, a fait observer que le PPAAO constitue une des priorités actuelles du département de l’agriculture.
En sus, il a rappelé que le programme est en phase avec le nouveau référentiel de développement du pays, le Programme national de développement économique et social (PNDES), dont l’un des axes stratégiques est « la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois, à travers le développement durable d’un secteur agro-sylvo-pastoral, faunique et halieutique productif et résilient, davantage orienté vers le marché et basé sur les principes de développement durable ».
Un autre axe du PNDES, a-t-il poursuivi, se trouve aussi pris en compte dans les résultats du PPAAO. Il s’agit, a-t-il dit, « du financement des formations diplômantes des jeunes chercheurs ».
Partant donc de ces constats, le chef du gouvernement a relevé la nécessité de poursuivre les actions du projet, dont « la phase initiale, a-t-il annoncé, prend fin le 31 décembre 2016 et un financement additionnel est en cours de négociation afin de contribuer davantage à la mise en œuvre efficace du PNDES ».

Mamady Zango
Commentaires

Dans le dossier

Activités économiques
Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment