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Artistes musiciens burkinabè : le Synamub plaide pour l’uniformisation des cachets pour les podiums étatiques
Publié le lundi 24 octobre 2016  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Le Syndicat national des artistes musiciens du Burkina Faso (Synamub)




Le Syndicat national des artistes musiciens du Burkina Faso (Synamub) était face aux journalistes ce vendredi 21 octobre 2016 à Ouagadougou. L’objectif était de faire part des conditions de vie des artistes et plaider pour le rayonnement de la musique burkinabè.

Des artistes musiciens burkinabè disent vivres des conditions de précarité conduisant à une « clochardisation » sans précédent. C’est du moins ce qui est ressorti des propos de la conférence de presse du Synamub. Selon les conférenciers, d’énormes difficultés minent leur bon épanouissement. Il s’agit Abdoul Kader Ouattara, secrétaire général du Synamub, du manque d’une politique claire de promotion et de développement de l’art musical dans l’optique de permettre aux artistes de vivre de leur art, la gestion opaque des cérémonies organisées par l’Etat ou ses démembrements.

« Ce sont la plupart du temps les mêmes clans qui se pavanent à toutes ces cérémonies organisées par l’Etat sans qu’aucun autre artiste ne puisse y être invité en dehors de leur cercle restreint » a expliqué M. Ouattara. Il relève aussi « l’incapacité à recouvrir convenablement les droits d’auteurs des radios, chaines de télévisions ». « A cela s’ajoute le manque de transparence dans la redistribution aux artistes par le Bureau burkinabè des droits d’auteur sans oublier les reports dans le paiement de droit des artistes sous le prétexte de manque de fonds», fait remarquer le SG/Synamub.

De l’amélioration des conditions socioéconomiques des artistes musiciens du Burkina, le syndicat réclame entre autres, une dotation de toutes les radios et télévisions d’un logiciel unique de comptabilisation des artistes joués, l’exigence du paiement des droits par tous les média, une fixation d’un tarif minimal pour le « play-back » pour un podium étatique à 200.000 FCFA et 500.000 FCFA pour le « live ». Il exige aussi une transparence dans la sélection des artistes aux différentes manifestations organisées et dans la gestion des fonds alloués aux artistes par l’Etat. D’autre part, le Synamub veut une formation à l’endroit des artistes musiciens burkinabè pour l’amélioration de la qualité de leur production artiste.

Face à cette situation qui affecte les artistes musiciens et leurs œuvres, le Synamub interpelle les autorités politiques à se pencher immédiatement sur la situation de l’artiste et, l’opinion publique à apporter son soutien aux artistes dans leur lutte pour le rayonnement de la musique burkinabè.
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