Ouagadougou (Burkina Faso) - Les quotidiens burkinabè parus vendredi évoquent la commémoration de la 18e Journée nationale de la Liberté de presse, célébrée la veille, et du sit-in des chauffeurs de taxis contre la mesure d’interdiction du gaz butane comme carburant.
«Interdiction des taxis à gaz: Le syndicat demande un peu plus de temps», titre Notre Temps qui renseigne rappelle que les taximen ont observé un mouvement d’humeur hier.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso fait savoir que «des taximen demandent encore le report de la date butoir», avant de rappeler que c’est en principe le 30 octobre prochain qu’entre en vigueur la mesure d’interdiction du gaz butane comme carburant.
Selon ce journal, les taximen ne semblent pas prêts à se conformer à cette mesure gouvernementale.
«En vue de se faire entendre, ceux-ci ont observé un sit-in, hier jeudi 20 octobre 2016 à Ouagadougou, de 8 heures à 12 heures», rapporte Aujourd’hui au Faso, soulignant que l’initiative de la manifestation est du Syndicat national des taximen et transport urbain du Burkina (SNTTUB), soutenu par l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL).
Quant au journal Le Quotidien, il reprend à sa Une, les propos du président du SNTTUB, Oumarou Kiéma, qui estime qu’«il sera difficile de suspendre les taxis à gaz sans apporter de l’aide au préalable».
«Taxis à gaz : Respect de l’ultimatum ou chômage, le choix cornélien des taximen», titre de son côté L’Observateur Paalga.
Le même journal revient sur la célébration de la 18e Journée nationale de la liberté de presse, précisant que la réflexion a été menée «sous le sceau de la responsabilité sociale des médias».
Sidwaya, le quotidien national ne dit pas autre chose lorsqu’il mentionne en première page: «Dépénalisation des délits de presse: Des journalistes réfléchissent à leur responsabilité sociale».
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso informe qu’à Ouagadougou, un panel a été organisé sur le thème central: «Au-delà de la dépénalisation des délits de presse! Responsabilité sociale et professionnalisme du journaliste».
Et le journal de souligner que les organisations de défense des droits des journalistes burkinabè estiment que des efforts restent à faire en ce qui concerne l’environnement juridique et institutionnel.
Notre Temps va plus loin, en relevant que «les lourdes amendes pour diffamation inquiètent les acteurs (des médias burkinabè)».
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