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© Autre presse par UNICEF/Mark Naftalin
En Guinée, des enfants, encadrés par un adulte, jouent à l’extérieur dans le village de Meliandou dans la préfecture de Guéckédou, dans la région de Nzérékoré. |
Dans le cadre de l’organisation de la 2è édition du Salon international de l’enfant et de l’adolescent de Ouagadougou (Sinea), l’Association pour le bien-être des enfants et des adolescents d’Afrique (ABE2A) a animé une conférence de presse ce jeudi 20 octobre 2016 à Ouagadougou. L’objectif était de lever un coin de voile sur les grands axes de ce salon qui se tiendra du 17 au 20 novembre 2016 sous le thème : «Protection des enfants et bonne gouvernance: enjeux et défis».
Le Sinea, selon ses organisateurs, a pour objectif d’offrir un cadre d’échanges, de débats et de convivialité autour de l’enfance et l’adolescence. Un cadre qui donnera également la possibilité aux familles et aux acteurs de s’informer, de partager des expériences et d’être orientés en cas de besoin. Faisant sienne la citation de Nelson Mandela qui dit : « Il n’y a pas meilleure révélation de l’âme d’une société que la manière dont elle traite ses enfants.», Alice Lucienne Diarra, présidente de l’ABE2A, a indiqué que c’est pour joindre l’acte à la parole que son association organise ce salon.
«Le Sinea plus qu’un simple salon, est d’abord une vitrine pour magnifier l’enfant et lui donner toute la place qu’il occupe dans la société. En outre, c’est une plateforme collaborative qui réunit l’ensemble des acteurs qui travaillent dans le domaine de l’enfance et de l’adolescence», a fait remarquer Mme Diarra.
Le Sinea, selon Alice Diarra, permet de contribuer à l’éveil des consciences des parents sur leur rôle dans la réussite de l’éducation de leurs enfants. Il permet également de sensibiliser l’ensemble de la population sur les droits et les devoirs de l’enfant. Au-delà, le Sinea 2016 entend interpeller les gouvernants sur la problématique de la protection et la promotion des droits de l’enfant.
Le salon sera meublé par des exposés sur des thèmes variés, faits par des spécialistes des questions liées aux droits des enfants, des jeunes et de la famille. Il y aura également des activités ludiques pour sensibiliser les enfants, les adolescents et les jeunes. Il est également prévu la projection de films documentaires pour informer et débattre sur des sujets comme les relations parents-enfants, l’éducation ou le travail des enfants, etc. Les pays invités cette année sont le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Sénégal.
Abel Azonhandé
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