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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation sécuritaire nationale : les inquiétudes du Balai citoyen Lundi 17 octobre 2016. Ouagadougou. Les premiers responsables du Bali citoyen ont animé une conférence de presse sur la situation sécuritaire nationale marquée par l`attaque meurtrière contre une position de l`armée à Intangom à la frontière du Burkina avec le Mali |
Le Balai Citoyen a organisé une conférence de presse le lundi 17 octobre 2016 à Ouagadougou. L’objectif visé à travers cette rencontre était d’interpeller les autorités face aux défis sécuritaires.
Les questions sécuritaires et la réforme de l’armée préoccupe les membres du Balai citoyen. Le balai citoyen l’a exprimé lors d’une conférence de presse le lundi 17 octobre 2016 à Ouagadougou. En effet entre mars 2015 et octobre 2016 les Forces de défense et de sécurités burkinabés ont été victime de plusieurs attaques dans le nord du pays. A cela il faut ajouter les tentatives de déstabilisation du pays par certains éléments de l’ex-régiment de sécurité présidentielle. Ce qui inquiète surtout les membres du Balai citoyen, c’est le silence radio qui entoure les résultats des travaux de la commission sur la réforme de l’armée mise en place depuis décembre 2015 pour une durée de 6 mois. «Le gouvernement ne rassure pas», a dit l’artiste musicien Sams’k le Jah. Selon lui les autorités ne rassurent pas dans le choix des hommes pour conduire et mettre en œuvre la politique sécuritaire du pays. Au cours de cette conférence de presse des questions comme les moyens pour faire face au terrorisme, la réorganisation de l’armée, le ministère de la défense ont été abordée. Le porte-parole du balai citoyen, Guy Hervé Kam, le Burkina Faso doit faire face au terrorisme avec les moyens dont il dispose. «Au-delà des moyens, notre armée est mal organisée» a ajouté le porte-parole. Pour lui, lors de la crise du RSP certains officiers de l’armée étaient incapables de donner le nombre exact de militaires de ce régiment. Face à cette situation d’insécurité et de terrorisme, le Balai citoyen estime que la solution serait que le président du Faso se décharge de la fonction du ministre de la défense au profit d’une personne qui aura à lui rendre compte. Car pour Guy Hervé Kam, c’est une tradition malheureuse pour les démocraties Africaines que les chefs d’Etat prennent les ministères de la défense. L’artiste Serge Bambara alias Smockey a pour sa part demandé au gouvernement burkinabè à prendre ses responsabilités face à la situation sécuritaire et a souhaité que soit publié le rapport de la commission sur la réforme de l’armée. Avant le début de la conférence de presse 1 minute de silence a été observé pour les soldats et compatriotes morts lors de l’attaque terroriste du 12 octobre à Intagom.
Valentin Kabore
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