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© Ministère par D.R
Simon Compaoré réitère le soutien du gouvernement aux FDS du Centre-Est Le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a échangé avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de la région du Centre-Est, le samedi 13 août 2016, à Tenkodogo |
Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré a rencontré les directeurs provinciaux et régionaux de la Police nationale, le 17 octobre 2016, à Ouagadougou. Il leur a donné des consignes pour prévenir ou faire face aux multiples attaques que connaît le pays, ces derniers temps.
L’attaque d’une position de l’armée à Intagom, localité située à une soixantaine de Km de la commune de Tin-Akoff et qui a coûté la vie à quatre soldats burkinabè et l’incident survenus sur le pont Nazinon entre des gendarmes et des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont été les principaux faits qui ont motivé la rencontre du lundi 17 octobre 2016 entre le ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré et les directeurs provinciaux et régionaux de la Police nationale. Ce conclave a duré environ une heure d’horloge. «Il s’est agi de leur donner des informations afin qu’ils ne se contentent pas de consommer ce qui est dit dans les médias. Des instructions leur ont été données sur l’organisation du travail sur le terrain. En tant que responsables, nous leur avons donné des instructions afin qu’elles soient répercutées à la base. Ils doivent travailler à faire le tour des différents commissariats, postes de police qu’ils soient frontaliers ou non pour se rendre compte de visu de l’organisation des policiers dans le cadre des missions qui leur sont confiées», a confié Simon Compaoré. Selon lui, des instructions ont été données aux responsables de la police afin qu’ils s’assurent personnellement au quotidien des précautions prises pour éviter que certaines choses n’arrivent à leur insu. Chacun dans sa zone doit travailler à ce que les populations lui fournissent des informations en matière de renseignements, a recommandé le ministre Compaoré. A propos des critiques dont font face les agents de sécurité à la suite des récents évènements, M. Compaoré s’est voulu clair. «Dans le domaine, la critique est facile. Nous faisons face à un ennemi qui n’a pas de règles de combat. C’est ce qui est difficile», a-t-il dit. C’est pourquoi, il a invité les agents de sécurité à toujours rester concentrés à tout moment parce que l’ennemi peut «frapper» à n’importe quel moment. «Même en mangeant, il faut avoir son fusil en bandoulière. Pareil, quand on va au petit coin. Sinon, on peut vous surprendre et vous faire mal», a insisté le ministre. Toutefois, il a souhaité que les populations encouragent les éléments déployés dans les zones à risques.
De son côté, le directeur régional de la Police nationale du Sahel, Daniel Zoungrana a justifié les attaques orchestrés dans sa région. A l’entendre, elles sont dues au fait que le Burkina Faso n’a pas de répondant immédiat du côté de la frontière malienne. Une situation qui, selon ses dires, complique davantage le partage des informations. Cependant, il a déclaré qu’ils ont reçu le minimum pour assurer la sécurité des populations.
Gaspard BAYALA
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