Les quotidiens burkinabè ont évoqué ce mercredi la rencontre tenue la veille entre le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et les responsables syndicaux, de même que l’actualité relative à l’attaque terroriste, survenue la semaine dernière à Intangom, au Nord du pays.
Ainsi, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche à sa Une: «Attaque d’Intangom : +Le conseiller municipal et son fils ont été abattus par notre armée+», reprenant les propos du maire de la localité.
Selon L’Observateur Paalga, El-Mamoun Ag Efferbi-Baye, le maire de Tin-Akoff (dont relève Intangom) joint au téléphone, est formel: «Aucun assaillant n’a été tué par nos soldats, c’est plutôt le conseiller du village et son fils qui ont été pris pour cibles par des militaires venus en renfort après l’acte terroriste des assaillants».
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya renseigne que les quatre militaires tués lors de l’attaque terroriste du 12 octobre dernier, ont été inhumés, hier mardi à Ouagadougou.
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, titre: «Attaque d’Intangom: Les quatre militaires inhumés, hier à Gounghin».
Quant au journal Le Quotidien, il arbore: «Les 4 soldats tués reposent désormais au cimetière de Gounghin», présentant l’image des militaires concernés.
Le Pays, un autre quotidien privé mentionne en Une: «Les soldats tués à Intangom, conduits à leur dernière demeure».
Ce journal évoque la rencontre entre le Premier ministre Paul Kaba Thiéba en titrant: «Revendications tous azimuts au Burkina: Le Premier ministre en appelle à la responsabilité des syndicats».
A ce propos, le journal Notre Temps reprend en première page, les propos du chef du gouvernement burkinabè qui a déclaré, lors de la rencontre que «certaines plateformes revendicatives ne tiennent pas compte des possibilités réelles de l’Etat».
De son côté, L’Observateur Paalga estime que «les lignes n’ont pas bougé».
En effet, à lire le journal, c’est pour essayer d’apaiser le volcan social, en pleine ébullition, que Paul Kaba Thiéba a entrepris de rencontrer les organisations syndicales, hier mardi à Ouagadougou. Et de souligner que les quatre heures d’échanges n’ont pas permis de faire bouger les lignes.
ALK/od/APA