Le ministre en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou, a procédé, le mardi 18 octobre 2016 à Ouagadougou, au lancement officiel du Fonds d’appui à la presse privée et à l’installation de son directeur général.
La presse privée a désormais un mécanisme de financement dénommé Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) dont le montant s’élève à 700 millions FCFA. La cérémonie de lancement officiel dudit fonds est intervenue, le mardi 18 octobre 2016 à Ouagadougou. Elle a été présidée par le ministre en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou. Selon lui, la création de cet appui à la presse privée est l’aboutissement d’un long processus de plaidoyer et de concertations entre le département en charge de la communication et les organisations professionnelles des médias. « Cet outil de développement de la presse privée, permet de mieux structurer l’appui de l’Etat au développement des entreprises de presse privée et de leur assurer des conditions favorables à leur mission de service public », a-t-il souligné. Pour le directeur général du FAPP, Palm Bê, sa structure va bénéficier de cette aide jusqu’à ce qu’elle arrive à mettre un mécanisme de financement propre en place. Ce fonds, a-t-il renchéri, devra consolider cet appui de l’Etat. Le premier responsable du FAPP a promis de rencontrer les jours à venir les acteurs du monde des médias « l’information est un bien économique et non de rivalité. Il convient donc de chercher des financements auprès de certains de ces acteurs qui soutiennent la démocratie et la liberté de presse », a-t-il justifié. Le président de la Société des éditeurs de presse privée (SEP), Boureima Ouédraogo a, quant à lui, indiqué. « Le fonds d’appui doit permettre d’avoir des ressources plus substantielles pour financer les projets de développement des médias sérieux ».
Mariam HEMA