Ouagadougou - La 7e édition du Festival, «Un vent de liberté», entreprendra à nouveau, du 25 au 27 octobre 2016, de renforcer le lien social entre les détenus et le monde extérieur, a appris lundi une journaliste de l’AIB auprès des organisateurs.
«A la prison, il y a une nouvelle vie, une nouvelle opportunité qui s’offre à tout détenu et il faut savoir saisir cette opportunité pour sortir être un homme nouveau comme Nelson Mandela ou d’autres personnalités », a déclaré le coordonnateur du Festival «Vent de liberté», Freeman Tapily, lors d’un point de presse à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO).
La 7e édition du Festival, «Un vent de liberté», prévu du 25 au 27 octobre 2016, vise «à atténuer un tant soit peu, cette profonde douleur des détenus en créant un cadre de solidarité, de partage, de convivialité et de communion avec et au sein de la population carcérale (détenus, gardes de sécurité, agents d’appui,…)», indique le dossier de presse.
Les résultats attendus sont entre autres, la consolidation et le renforcement des acquis des éditons précédentes, l’apport d’un soutien moral et matériel à tous les détenus, de toutes nationalités, ethnies et confessions religieuses et de faire oublier aux détenus, le temps d’un festival, leur vie carcérale», poursuit la même source.
Selon Freeman Tapily, les deux premiers jours seront consacrés à l’assistance juridique et médicale.
La responsable du service social de la MACO, Edith Ouédraogo a expliqué que l’assistance juridique est une phase essentielle du Festival, qui consiste à une sensibilisation sur les droits et les devoirs de la personne détenue parce que, l’établissement pénitentiaire a ses règles de fonctionnement.
Le dernier jour, il est prévu des prestations artistiques, des repas communautaires, un match de gala entre journalistes et détenus et une remise de dons.
«On a besoin de vivres, de médicaments, de couches pour les femmes détenues, de lait pour des bébés qui sont ici avec leurs mères parce que attachement maternelle oblige», a lancé Freeman Tapily.
D’après lui, «le monde extérieur doit savoir que nous sommes tous des détenus potentiels. Chacun doit savoir que la MACO, c’est comme Yalgado (principal centre hospitalier du Burkina). Si tu es en pleine forme, il faut penser à Yalgado».
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