La commission technique chargée de l’organisation des élections consulaires a transmis à la Commission d’organisation des élections consulaires (COEC), le lundi 17 octobre 2016 à Ouagadougou, les dossiers de candidatures aux fonctions d’élus consulaires et de délégués régionaux.
303 candidatures aux fonctions d’élus consulaires et 43 à celles de délégués régionaux : tels ont été les dossiers que la commission technique chargée de l’organisation des élections a transmis, le 17 octobre 2016 à Ouagadougou, à la Commission d’organisation des élections consulaires (COEC). « A partir de ce jour, les membres de la commission d’organisation des élections consulaires vont statuer sur ces dossiers afin de procéder à leur validation. En rappel, pour faire acte de candidature des conditions devraient être remplies », a expliqué le président de la COEC, Bernard Zougouri. En effet, les critères de sélections définis pour l’examen des dossiers sont, entre autres, l’inscription sur la liste électorale définitive, être âgé de 21 ans au moins, résider en permanence au Burkina Faso et pour les mandataires sociaux, justifier que l’entreprise réunit au moins deux ans d’activités. Quant aux syndicats, groupements et associations professionnels d’entreprises, ils doivent disposer d’un récépissé de reconnaissance légale datant de trois ans au moins, justifier d’une régularité de leur fonctionnement certifié par les procès-verbaux des réunions statutaires et fournir un dossier individuel pour chacun des candidats présentés.
Ainsi, pour Bernard Zougouri, ces conditions serviront de principaux critères à l’examen des différents dossiers. « Les membres de la commission d’organisation des élections consulaires s’attèleront à rendre la liste des candidatures disponible au plus tard le 26 octobre 2016 », a promis le président de la COEC.
Bernard Zougouri a rassuré que la commission a toujours pour ambition « d’organiser des élections libres, équitables, transparentes et crédibles ». « La commission travaille dans la transparence, les résultats sont disponibles et peuvent être contestés », a conclu M. Zougouri.
Armelle COMPAORE