Huit partis politiques burkinabè créent la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale

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Publié le lundi 17 octobre 2016 | Agence de Presse Africaine

© aOuaga.com par Séni Dabo
Organisation des élections de 2015 : le chef de l`Etat échange avec la classe politique
Mardi 6 janvier 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat de la transition, Michel Kafando, a échangé avec la classe politique sur l`organisation des élections au Burkina en 2015. Photo : Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement

Huit partis politiques burkinabé ont porté sur les fonts baptismaux, dimanche, la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), a appris APA auprès des initiateurs de cette organisation.

Les huit partis, qui appartiennent tous à l’opposition, sont : le Rassemblement pour un sursaut républicain(RSR), Les Républicains(LR), le Congrès pour la démocratie et le Progrès ( CDP, ex parti au pouvoir), la Nouvelle Alliance du Faso(NAFA), Le Faso autrement, l’Alliance pour la démocratie et la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), l’Union nationale pour la démocratie et le développement( UNDD), L’autre Burkina/PSR.

Cette coalition politique est dirigée par Dr Ablassé Ouédraogo, président de "Le Faso autrement".

Après avoir ausculté la situation nationale, qu’elle a qualifiée de « désastreuse », la CODER a présenté son offre politique qui s’articule autour de quatre points : la justice, la paix et la réconciliation nationale, la remise de la nation au travail, la relance de l’économie nationale et enfin la sauvegarde de la démocratie.

La Coalition se veut un cadre de dialogue et un berceau de recherche de la cohésion sociale, de l’unité et de la réconciliation des Burkinabè.

« Aujourd’hui, les Burkinabè ont besoin de paix, de sécurité, de démocratie et de réconciliation pour envisager un nouveau départ et assurer une justice équitable pour tous », explique Dr Ablassé Ouédraogo.

Malgré la création de cette coalition, ces huit partis restent toujours membres du Chef de file de l’opposition (CFOP) dirigé par Zéphirin Diabré.

ALK/od/APA