Le bilan humain de l’attaque, mercredi, d’un dispositif militaire à Intangom, au Nord du Burkina Faso, vient de s’alourdir avec la découverte du corps d’un soldat, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Selon la radio Omega qui a donné l’information, il s’agit du corps du soldat porté disparu après l’attaque survenue il y a quatre jours à Intangom, porte ainsi à quatre le nombre de soldats burkinabè tués dans cette attaque.
Dans la matinée du mercredi 12 octobre 2016, vers 4 heures (locale et GMT), les positions de l’armée burkinabè dans la région du Sahel, à Intangom, à 5 km de la frontière avec le Mali et 35 km de la frontière avec le Niger, ont essuyé une attaque.
Le bilan officiel, juste après l’attaque, faisait état de six morts dont trois soldats burkinabè et deux civils. Du matériel a été également emporté par les assaillants.
Quelque trois jours après l’attaque, l’Organisation de l’Etat islamique (DAECH) l’a revendiquée.
Cette partie du l’extrême Nord du Burkina Faso est attaquée de façon récurrente par des individus.
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin dernier, un commissariat de police avait été pris pour cible par des assaillants tuant trois policiers burkinabè.
Si la revendication de DAECH se confirmait, se serait la deuxième attaque revendiquée par l’Organisation Etat islamique, après celle survenu en juin et ayant entrainé la mort de trois policiers.
ALK/od/APA