La firme américaine de biotechnologie, Monsanto, spécialisée dans la production de pesticides et d’Organismes génétiquement modifiés (OGM), quitte le Burkina Faso, son meilleur partenaire en Afrique de l’ouest, a-t-on appris vendredi de source proche du milieu scientifique burkinabè.
Selon cette source, les agents burkinabè de ce groupe américain ont déjà reçu des correspondances de rupture de contrat.
En début de semaine, un article de presse faisait cas d’un courriel que le représentant en Afrique de l’Ouest de la société américaine Doulaye Traoré, a adressé à ses collaborateurs.
La lettre de M. Traoré informait que «Monsanto a décidé de suspendre ses activités au Burkina Faso, excepté celles relatives aux aspects règlementaires».
Ainsi, le projet de Monsanto, société fondée par John Francis Queeny, de vendre des organismes génétiquement modifiés (OGM) aux Africains à partir du Burkina Faso n’est plus valable.
Pour beaucoup d’observateurs, cette décision de Monsanto, n’est nullement surprenante dans la mesure où la firme spécialisée dans les biotechnologies agricoles était déjà à couteaux tirés avec les producteurs burkinabè qui se plaignaient des mauvaises récoltes réalisées à partir des semences du coton OGM acquises auprès de la société.
Il ressort que la société américaine a été rachetée par Bayer, un groupe allemand. Par conséquent, plusieurs employés burkinabè de la firme ont été récemment congédiés.
ALK/od/APA