 |
NEWS |
.jpg)
© Autre presse par DR
Croix-Rouge burkinabè: «faire en sorte que la cause humanitaire soit entendue partout» |
Les sociétés nationales de la Croix-Rouge burkinabè et de Belgique ont lancé dans la commune de Sebba le mardi 04 octobre 2016 la première d’une série de rencontres de plaidoyer pour le financement local de la nutrition.
Il s’agit de cadres de dialogue direct avec les nouveaux maires élus, qui se tiennent sous l’égide des hauts commissaires des provinces. Ce plaidoyer vise principalement à faire en sorte qu’une place de choix soit accordée aux activités de la nutrition dans les budgets et les plans communaux de développement dans la Région du Sahel. En rencontrant les différents acteurs locaux, les initiateurs de cette rencontre de plaidoyer avaient pour ambition de renforcer les connaissances des collectivités territoriales sur la problématique de la malnutrition dans la région. De plus, à la lumière des échanges, il s’agissait également d’informer les collectivités territoriales sur les activités de nutrition pouvant être intégrées dans les plans de développement des communes. La nécessité d’une collaboration plus renforcée s’est dégagée entre les différents acteurs intervenant dans la nutrition et les collectivités territoriales pour une mise en œuvre efficace des actions de nutrition. La Croix-Rouge burkinabè est accompagnée dans ce sens par la Croix-Rouge de Belgique, l’UNICEF, Médecins du Monde (France, Espagne), Help, la direction régionale de la santé du Sahel et les districts sanitaires. L’activité en cours est financée par l’UKAID, ECHO et l’UNICEF. Le plaidoyer conjoint - autorités sanitaires et partenaires en nutrition - va profiter aux communautés qui sont les premières affectées par les problèmes de nutrition selon les données mises en évidence par des études. En effet, au Burkina Faso, la malnutrition est un problème de santé publique. La Région du Sahel est la plus touchée. Malgré les efforts conjugués de l’Etat et de ses partenaires, la situation reste préoccupante. Selon l’enquête SMART 2015 dans la région du Sahel, la malnutrition globale sévère est de 15,5% la chronique de 46,6%. Ces taux sont au-dessus des seuils d’urgence définis par l’Organisation mondiale de la santé. C’est au regard de cette situation, que des actions multisectorielles s’attaquant aux causes sous-jacentes de la malnutrition se sont avérées nécessaires avec la participation des communautés et des acteurs locaux. Dans la commune de Sebba, cette rencontre de plaidoyer pour la prise en compte des activités de nutrition dans les budgets et les plans communaux de développement dans la Région du Sahel, marquait le top départ d’une série d’échanges de cette nature dans les quatre provinces du Sahel. Ces séances de travail vont également concerner les communes de Gôrôm-Gôrôm, Dori et Djibo.
Pendo Diallo
Collaborateur
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
