Selon une enquête parlementaire rendue publique jeudi, plus de 10 000 terrains ont été attribués de façon illégale ou utilisés à des fins de spéculation par certaines compagnies, dont l’une appartenait à Alizéta Ouedraogo, proche de l’ancien président Blaise Compaoré. La commission qui a mené l’enquête demande maintenant à ce que des poursuites soient engagées contre les élus responsables des attributions.
Une enquête du Parlement burkinabè met le doigt sur l’ampleur les fraudes immobilières au Burkina. Plus de 10 5000 terrains illégaux ont été répertoriés. Le manque à gagner en terme de revenus publics est estimé à 16 milliards de francs CFA (24 millions d’euros).
Trois sociétés en particulier sont dans le viseur : Socogib, Satmo et Azimmo, qui appartient à l’ancienne « belle-mère nationale », Alizéta Ouedraogo, dont la fille avait épousé le frère cadet de Blaise Compaoré.
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