Ouagadougou-Le parlement burkinabè a autorisé jeudi, le retrait de 105 000 parcelles, illégalement acquises entre 1995 et 2015 dans 15 communes urbaines, au profit de l’Etat et «des populations injustement spoliées».
«Ce matin (jeudi) lors du huis clos, l’ensemble des 108 députés présents ont donné quitus à votre travail. Nous avons aussi à l’unanimité des présents, voté la proposition de loi sur le retrait des 105 000 parcelles illégalement acquises par différentes structures ou par des individus», a indiqué le président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo, après la présentation du rapport sur le foncier urbain.
«Ce travail remet dans leurs droits, des populations injustement spoliées de leurs terres, remet dans le patrimoine de l’Etat des terrains acquis illégalement par des promoteurs indélicats», a-t-il ajouté.
Selon le président de la commission d'enquête parlementaire sur le foncier urbain, Boureima Barry, 105 000 parcelles ont été illégalement attribuées ou occupées entre 1995 et 2015 dans 15 communes, relevant des grandes villes du Burkina Faso.
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