Les quotidiens burkinabè ont consacré leurs Unes, ce jeudi, à l’attaque d’un camp militaire à Intangom (extrême Nord du pays), ayant fait, la veille, au moins six morts dont trois soldats.
Ainsi, le quotidien national Sidwaya arbore à sa Une: «Attaque à Intangom: Trois soldats et trois civils tués, selon Simon Compaoré», l’image du ministre en charge de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, à l’appui.
Ce journal renseigne que le Conseil des ministres tenu mercredi, a statué sur plusieurs questions dont celle relative à l’attaque terroriste perpétrée à Intangom, une localité située dans la région du Sahel du Burkina.
«Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, à l’issue de la rencontre, a donné plus de détails sur cette attaque», écrit Sidwaya.
De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso, affiche: «Six morts dont trois militaires et trois civils».
Au même moment, Notre Temps, un autre quotidien privé, mentionne qu’il y a eu «trois militaires tués et du matériel emporté».
Pour sa part, le journal Le Quotidien parle de «7 morts dont trois militaires, 2 civils et 2 assaillants», ajoutant que les faits se sont déroulés dans la matinée du mercredi 12 octobre, aux environs de 4 heures (locale et GMT), lorsqu’un dispositif militaire déployé dans la partie Nord du Burkina a été attaqué par des assaillants.
Et Aujourd’hui au Faso de titrer: «Le Burkina Faso, une fois de plus endeuillé», avant de s’interroger dans son éditorial: «Qui en veut au retour du pays, dans le concert des nations ?».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il consacre son commentaire «Regard sur l’actualité» au fait du jour et titre à ce sujet : «Ca se répète».
Et L’Obs de rappeler que «l’on se souvient que dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, le commissariat de ladite localité (Intangom, Ndlr) avait déjà subi l’assaut d’hommes armés non identifiés et dans lequel trois policiers avaient trouvé la mort».
D’après le commentateur, cette attaque vient montrer à quel point la menace terroriste est omniprésente dans cette partie du Burkina Faso.
ALK/cat/APA