L'Union pour le progrès et le changement (UPC, principale force d'opposition) a appelé, mercredi, les autorités à "opérationnaliser" les services de renseignements, après la mort de trois militaires dans une attaque contre leur position à la frontière avec le Mali par des individus non encore identifiés.
"L'UPC s'inquiète de la multiplication des attaques perpétrées contre notre pays. Elle invite donc les plus hautes autorités à tout mettre en œuvre pour assurer la protection des populations et des forces de défense et de sécurité", a écrit la formation politique dans un communiqué.
"Cela commence par des signaux forts, notamment dans l'opérationnalisation des services de renseignements pour déjouer les attaques, et plus d'efforts dans l'équipement et la formation des forces de défense et de sécurité", a-t-elle ajouté.
Le parti a exprimé "sa profonde solidarité à l'endroit des populations du Sahel et des forces de défense et de sécurité qui ont fait preuve de bravoure et de patriotisme".
Trois militaires burkinabè ont été tués et deux autres blessés dans l'attaque contre leur camp par des individus non identifiés à Intagom, commune de la province de l'Oudalan, à quelques kilomètres de la frontière malienne, selon un bilan provisoire communiqué par le chef d'état-major des Armées. Deux assaillants ont également été tués.
Selon le texte, des renforts ont été envoyés sur le terrain et une enquête a été ouverte, même si des rumeurs font état de six morts suite à l'attaque.
En fin mai, le poste de police frontalière de Intagom avait déjà été attaqué par des individus non-identifiés, qui avaient tué trois policiers. C'est après cette attaque que l'Armée a relayé la police à ce poste frontalier.
A la mi-janvier, une attaque terroriste survenue à Ouagadougou, capitale burkinabè, et revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a fait une trentaine de morts. Fi