Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale
Monsieur le Président du Conseil constitutionnel
Monsieur Jean Baptiste OUEDRAOGO Ancien Chef d’Etat du Burkina Faso
Mesdames et Messieurs les Présidents d’Institution
Monsieur le Chef de file de l’Opposition politique
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement
Madame Nialé KABA, Ministre du Plan et du Développement de la République de Côte d’Ivoire
Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique et consulaire
Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations internationales et interafricaines
Autorités militaires et paramilitaires
Autorités coutumières et religieuses
Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs les Experts
Mesdames et Messieurs les Participants
C’est avec un réel plaisir que je participe à ce colloque international organisé par l’Association Burkina international sur la contribution du secteur privé dans la relance économique du Burkina Faso.
Si j’ai répondu à cette invitation c’est parce qu’il est question dans le débat qui va s’ouvrir du développement du Burkina Faso.
Ensuite parce qu’il s’agit de l’implication du secteur privé dans la relance économique de notre pays et enfin parce que le partenariat Public-Privé est source d’accélération de la croissance.
Permettez-moi à l’entame de mon discours de remercier Monsieur Harouna KABORE, Président de Burkina international et l’ensemble des membres de cette association, pour leurs soucis constants et leur ferme volonté d’apporter leur pierre à la construction de notre pays, par de telles initiatives porteuses d’espoir.
Mes remerciements et félicitations vont au comité scientifique et à tous les acteurs de cette organisation pour le travail abattu.
Il me plait de saluer la disponibilité et l’engagement de Madame Nialé KABA, Ministre du Plan et du Développement de la République de Côte d’Ivoire et tous les experts nationaux et internationaux venus rehausser de leur présence la qualité des travaux de ce colloque.
Au-delà de votre contribution à la mise en œuvre du Programme national de Développement économique et social (PNDES), votre engagement apportera j’en suis convaincu des solutions adaptées aux préoccupations de la nation.
Malgré les contradictions internes actuelles, sommes toutes inhérentes à toute évolution sociale, il nous faut nous convaincre que l’essentiel c’est de poursuivre nos efforts pour assurer le développement économique de notre pays ainsi que la répartition équitable des fruits de la croissance. Cela n’est possible que par notre engagement individuel et collectif et notre sens du bien commun, pour réaliser les aspirations profondes du Peuple burkinabè.
Honorables invités
Mesdames et Messieurs
L’élection présidentielle du 29 Novembre 2015 a marqué un tournant politique majeur, après les mouvements insurrectionnels des 30 et 31 octobre 2014 et le coup d’Etat manqué de septembre 2015.
Elle s’est déroulée dans un contexte international de crise économique et financière dont les effets ont impactés négativement notre économie. C’est pour faire face à cette situation que le Gouvernement sous la conduite du Premier Ministre Paul Kaba THIEBA, s’est engagé à une révision profonde des différentes stratégies de développement existantes aussi bien dans leurs contenues que dans le processus de leur mise en œuvre.
Le Programme national de Développement économique et social qui est notre nouveau référentiel s’inscrit dans ce cadre pour non seulement respecter les engagements que j’ai pris devant le Peuple burkinabè, pour la durée de mon mandat mais également apporter des réponses structurelles à la réhabilitation de notre économie.
C’est dans ce contexte national difficile, doublé d’un environnement international encore marqué par la recherche de solutions de sortie de crise, que le secteur privé doit s’investir pour jouer pleinement son rôle de moteur de la croissance économique, de pourvoyeurs d’emplois et de revenus.
Honorables invités
Mesdames et Messieurs
S’il est évident que les crises successives qui ont ébranlé le monde ces dernières années ont perturbé notablement les plans d’évolutions des Etats et des entreprises publiques, force est de reconnaître qu’elles ont permis aux entreprises privées de bénéficier d’expertise, et indéniablement d’une réelle école d’apprentissage, pour consolider leur capacité d’adaptation et d’anticipation.
Cette mise à l’épreuve devenue une constante pour le secteur privé a permis aux entreprises de développer des capacités de créativité, d’innovation et d’ingéniosité pour se maintenir et prospérer.
C’est donc dire que les crises de façon générale ne constituent pas que des menaces, elles offrent aussi des opportunités à saisir.
Dans ce sens, le thème de votre colloque est évocateur : « La contribution des acteurs du secteur privé pour la relance économique dans le cadre du PNDES : enjeux et mécanismes d’un partenariat gagnant-gagnant ».
C’est le lieu de définir les exigences réciproques sur lesquelles nous allons consolider le partenariat Public-Privé afin de bâtir notre système économique autour de la trilogie suivante :
1. La culture de la confiance mutuelle et du dialogue ;
2. La recherche d’une synergie d’actions ;
3. La volonté commune de créer de la richesse et des emplois dans un environnement propice.
Le Gouvernement pour sa part ne ménagera aucun effort pour poursuivre les réformes institutionnelles et réglementaires nécessaires afin de créer un environnement attractif, incitatif et sécurisé à la promotion du secteur privé.
En retour, il appartient au secteur privé de s’approprier cet environnement et saisir toutes les opportunités qui s’offrent à lui pour être plus entreprenant dans les secteurs porteurs de notre économie.
Je ne doute pas un seul instant que de vos discussions lors de ce colloque sortiront des suggestions et recommandations pertinentes pour un secteur privé plus dynamique au profit de la relance de l’économie et de la création d’emplois et de richesses.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouvert le présent colloque dont je souhaite pleins succès aux travaux.
Je vous remercie.