Les mairies du Burkina Faso sont actuellement paralysées par une grève de 72 heures décrétée par les agents communaux sur toute l’étendue du territoire pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail, a constaté APA, mardi, dans la capitale burkinabè.
A Ouagadougou, cet arrêt de travail est lourdement ressenti dans les services en charge de l’établissement, entre autres, d’actes d’état civil, d’extraits de naissance et de mariages.
Ce mouvement d’humeur qui se poursuit jusqu’au mercredi, est une initiative du Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales du Burkina (SYNATRA-CTB).
Selon le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la commune de Ouagadougou (SYTRACO), John Bernadin Nikiéma, l’objet de la grève est relatif à l’aboutissement de la mise en œuvre de la relecture de la loi 027.
Ladite loi, a-t-il poursuivi, devrait consacrer la revalorisation de la grille salariale et indemnitaire des agents des collectivités territoriales, mais tarde à être appliquée pour tous les agents.
A l’entendre, seuls les policiers municipaux qui sont régis par la même loi, ont bénéficié de la revalorisation par deux fois, alors que les autres agents des collectivités territoriales attendent toujours.
Pour sa part, le secrétaire général adjoint du SYNATRA-CTB, Ninda Zabda a confié que l’ensemble du bureau national va se retrouver afin d’évaluer la démarche à suivre au cas où leurs revendications ne viendraient pas à trouver une issue favorable dans les meilleures délais.
Au Burkina Faso, les manifestations d’humeur pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail sont récurrentes ces derniers temps.
Pratiquement toutes les corporations exigent des autorités du pays, des revalorisations salariales.
ALK/of/APA