Passation des marchés publics : Une quarantaine d’acteurs à l’école du PNUD

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Publié le lundi 10 octobre 2016 | Sidwaya

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Rapport du PNUD sur le développement humain 2014

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé, du 4 au 7 octobre 2016, à Ouagadougou, une session de formation aux procédures de passation des marchés publics et des délégations de service public.

Le taux d’absorption des ressources allouées au Burkina Faso est faible, du fait de la lenteur et de la lourdeur des procédures de passation des marchés publics. Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a outillé près d’une quarantaine d’acteurs, aux techniques et principes (transparence, compétitivité, etc.) de passation des marchés. C’était du 4 au 7 octobre 2016, à Ouagadougou. A travers plusieurs modules allant de la planification, à l’éthique et à l’intégrité en matière d’achats publics, en passant par les étapes d’attribution et de gestion des marchés, il s’est agi de renforcer les capacités des participants et de professionnaliser les pratiques quotidiennes en la matière. L’autre objectif a été de développer les compétences nécessaires aux achats et de mener de façon économique la recherche de biens et de services, conformément aux procédures et normes en vigueur. Pour le directeur-pays du PNUD, Corneille Agossou, la commande publique constitue un maillon-clé de la chaîne d’exécution de la dépense publique. Elle est le reflet de la bonne utilisation des ressources mises à la disposition du pays par les partenaires au développement. La passation des marchés publics a un impact sur la vie de millions de Burkinabè. Le seul bémol, a déploré M. Agossou, est que « très souvent, on ne se rend pas compte de son importance pour l’accès des populations aux différents services susceptibles d’améliorer leurs conditions de vie ». Il a attiré l’attention des participants sur leur responsabilité dans les procédures de passation des marchés publics et des délégations de service public. « A travers votre action, il y a des gens qui seront mieux soignés, mieux éduqués, mieux nourris, parce que vous aurez contribué à la fourniture de biens, à la disposition des différents services à temps », les a-t-il signifiés. La ministre déléguée en charge du Budget, Edith Clémence Yaka a salué l’initiative du PNUD. Elle a reconnu que les marchés publics rencontrent d’énormes problèmes au Burkina Faso. Car, selon elle, il y a des tâtonnements qui rallongent les délais.
« Ce qui nous fait perdre en termes d’efficacité et de ressources », a regretté Mme Yaka. Pour elle, la présente formation traduit l’engagement du gouvernement burkinabè à anticiper, innover, moderniser et transformer les structures et méthodes de travail, aux normes d’un nouveau mode de gouvernance qui est la gestion axée sur les résultats. Le PNUD s’est également engagé à participer à la dynamique de recherche de solutions pour accélérer la mise en œuvre des projets et programmes.

Djakaridia SIRIBIE