Huit (8) fillettes excisées dont un décès à Boulsa, six autres mutilées dans le village de Zooré dans la province du Kouritenga, un bambin de douze (12) ans qui a subi des sévices corporels graves à Gaoua, des bébés abandonnés à Bobo-Dioulasso, Banfora, Ouagadougou, Tenkodogo, dans des dépotoirs d’ordures,… Ces cas relayés ces dernières semaines dans les médias, nous interpellent une fois encore sur le caractère inacceptable de la situation de certains enfants dans notre pays.
Rappelons que la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant soutient que la violence à l’encontre des enfants représente une violation des droits de l’homme même quand elle s’exerce au sein de la famille.
La maltraitance quelle que soit sa forme ne présente aucun avantage dans l’éducation de l’enfant si ce n’est lui causer de la souffrance à long terme et de graves problèmes de santé. C’est un crime. C’est pourquoi le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille condamne vivement ces atteintes à l’intégrité physique et morale des enfants qui, le plus souvent, sont perpétrées par leurs propres parents.
Nous avons foi que la lutte contre la maltraitance des enfants doit passer par la promotion d’une culture de non-violence au sein des familles. Il est tout aussi impérieux pour tout un chacun de se départir de toute complicité. Pour cela, si l’on voit ou croit qu’un enfant est maltraité, il faut le signaler et à temps aux services compétents (ou composer les numéros vert 80 00 11 12 et 116…) En effet, nous avons tous un rôle à jouer pour mettre fin à la maltraitance des enfants. Nous devons être attentifs aux signes qui l’indiquent. Les éducateurs, la famille, les forces de sécurité, la communauté et les spécialistes doivent tous jouer pleinement leur partition.
Réaffirmons notre engagement en faveur de l’élimination totale de l’excision et de la lutte contre la maltraitance des enfants !
Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille