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Plaidoyer de la Première Dame au plan international pour lutter contre les mutilations génitales féminines
Publié le vendredi 7 octobre 2016  |  Présidence
Madame
© Autre presse par DR
Madame Sika Kaboré,Première Dame.




La Première Dame, Madame Sika KABORE, a séjourné en Arabie Saoudite du 28 septembre au 03 octobre 2016. Face à la presse nationale ce jeudi 06 octobre 2016 dans la matinée, elle a fait le bilan de son séjour à Djeddah.
Ce séjour de la Première Dame rentrait dans le cadre du déroulement des activités du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles ayant des effets sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF). Il s’est agi de faire un plaidoyer en faveur du financement des activités du programme quinquennal du CI-AF, dont elle est l’Ambassadrice de bonne volonté depuis la Conférence Internationale du CI-AF sur les Mutilations Génitales Féminines tenue les 10 et 11 mai 2016 à Genève en Suisse.
« Pendant quatre jours, nous avons rencontré les premiers responsables, aussi bien à la Banque Islamique de Développement (BID) qu’à l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), qui peuvent contribuer à accentuer la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes à la gent féminine », a laissé entendre Madame Sika KABORE. Lors de son séjour, elle a pu ainsi nouer des contacts avec les responsables de la Banque Islamique de Développement (BID). Il s’agit notamment, du Vice-Président chargé de la Coopération et du Vice-Président en charge des Opérations techniques. Elle a aussi et surtout rencontré leurs Excellences les Présidents entrant et sortant de cette institution financière.
Toutes ces personnalités, après avoir entendu Madame Sika KABORE, ont adhéré à la lutte contre ce « fléau qui sévit dans les pays africains ».
Ce plaidoyer auprès de la Banque islamique de Développement porte sur l’octroi d’une subvention de 50 millions de dollars aux 29 pays membres du Comité interafricain pour lutter contre l’excision.
Selon l’épouse du chef de l’Etat, ce financement va permettre de mener et de renforcer les activités des comités nationaux sur cinq ans : « On avait des financements ponctuels qui ne permettaient pas une pérennisation des actions. Mais avec ce financement, les actions seront menées de façon suivie et continue sur cinq ans », a-t-elle confié. En outre, au-delà de l’aspect financier, l’investissement de la Banque islamique de Développement aux côtés du CI-AF constitue un symbole fort pour démontrer que l’excision n’est pas liée à l’islam.
Par ailleurs, la Première Dame dit être totalement engagée pour obtenir les meilleurs résultats. « En tant qu’Ambassadrice de bonne volonté, je suis le porte flambeau de la lutte, j’assure l’interface entre le CI-AF et les premières autorités des pays membres ; j’ai le devoir de mener des plaidoyers afin d’obtenir des financements pour que la lutte puisse aboutir », a-t-elle rappelé.
En sa qualité d’Ambassadrice, elle dit avoir l’obligation, en sus, d’aller dans tous les pays où l’excision existe pour sensibiliser et plaider pour « la mise en œuvre des dispositifs nécessaires à l’éradication de ce fléau ».
Outre les autorités de la Banque Islamique de Développement, Madame KABORE a rencontré le Directeur de cabinet du Secrétaire Général de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), toujours dans l’objectif d’acquérir des financements dans le cadre de l’autonomisation des femmes.
Il faut retenir que le CI-AF est une organisation non gouvernementale, un organisme de coordination internationale et régionale africaine, qui a été créé le 6 février 1984. Son siège est à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le CI-AF compte 29 pays africains et 19 pays affiliés non africains.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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