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© Présidence par D.R
Retour du président du Faso de la 71e AG de l`ONU Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est rentré ce samedi 24 septembre 2016 de New York où il a pris part à la 71e session de Assemblée générale (AG) de l’Organisation des Nations unies (ONU), tenue du 18 au 23 septembre 2016 |
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, dans la matinée du vendredi 30 septembre 2016, un responsable de l’UEMOA et un autre des Chambres africaines extraordinaires de Dakar.
En cette matinée du vendredi 30 septembre 2016, la première personnalité à être reçue par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été la présidente de la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Ebah-Touré Joséphine Suzanne. A sa sortie d’audience, la responsable de l’organe de l’institution ouest-africaine a dévoilé l’objet de sa visite chez le locataire de Kosyam. En effet, elle a confié être venue rendre une visite de courtoisie au président Kaboré au nom de la structure qu’elle dirige. Selon la première responsable de la Cour de justice de l’UEMOA, il était de bon ton qu’elle vienne se présenter officiellement au président du pays hôte, après son installation et sa prise de fonction à la tête de cette composante de la représentation économique d’Afrique de l’Ouest. Pour elle, c’est pour aussi faire les civilités de la Cour de justice de l’UEMOA et dérouler ses activités de 2016 au ‘’maître’’ de Kosyam. Les missions d’un responsable de cette institution juridique ne diffèrent pas de celles d’une juridiction de droit commun mais de l’avis de Mme Ebah-Touré Joséphine Suzanne, la sienne est de veiller au respect et à l’application effective de la loi communautaire de l’UEMOA.
Le deuxième hôte du président du Faso a été le président sortant des Chambres africaines extraordinaires de Dakar, Gustave Gberdao Kam. A l’issue de son tête-à-tête avec le président Kaboré, celui-ci a laissé entendre qu’il est venu l’informer officiellement de l’achèvement de sa mission et de son retour dans son pays. Les Chambres africaines extraordinaires avaient pour compétence de poursuivre et de juger les auteurs des crimes qui ont été commis au Tchad entre le 7 juin 1982 et le 1er décembre 1990. Pour le président sortant Kam, cette période intéressait beaucoup plus l’ex-chef d’Etat tchadien, Hissène Habré qui a exercé son mandat à cette époque. Selon le premier responsable sortant de ce tribunal africain, cette mission lui a été confiée par l’Union africaine (UA) et il estime avoir rempli son contrat avec une décision rendue tant sur le plan pénal que civil. Toutefois, de son avis, ces décisions ont fait l’objet d’appel et il faudra attendre les appréciations et la sentence finale des juges qui seront nommés. Selon M. Kam, ceux-ci doivent également se pencher sur l’application correcte ou non du droit et pour l’instant, ses collègues et lui sont arrivés à la phase terminale du dossier Habré.
Boukary BONKOUNGOU
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