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© Autre presse par DR
Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré,Président du Faso et Monsieur Noumoutié Herbert Traoré ,premier président sortant de la Cour des comptes. |
Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience le premier président sortant de la Cour des comptes, Monsieur Noumoutié Herbert TRAORE, le lundi 3 octobre 2016 en fin de matinée.
A sa sortie d’audience, Monsieur Noumoutié Herbert TRAORE, a réitéré sa gratitude au Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, qui lui a fait l’honneur d’accorder cette audience. Selon lui, les échanges avec le chef de l’Etat ont porté sur son mandat à la tête de la Cour des comptes.
« J’avais été élu pour un mandat de cinq ans. Ces cinq années sont arrivées à terme le 28 septembre 2016. Je me fais donc, l’obligation de venir remercier le Président du Faso pour la confiance qui avait été placée en moi et surtout échanger sur les résultats que nous avons acquis au niveau de la Cour des comptes », a-t-il expliqué.
Comme résultats, Monsieur TRAORE a cité la production régulière du rapport sur la loi de règlement, qui permet au Parlement de réguler les comptes de la Nation comme le prévoit la Constitution. Et la publication du rapport public de la Cour, qui permet d’informer le citoyen sur la gestion des deniers publics. Par ailleurs, il dit avoir ouvert des chantiers de reformes.
Ces reformes concernent essentiellement les directives émises par l’UEMOA. Selon Monsieur Noumoutié Herbert TRAORE, ces directives permettront à « la Cour des comptes de disposer de toutes les spécificités d’emplois qui existent dans notre administration ». Mais en attendant, l’institution connait un « problème constitutionnel » quant à l’application des dispositions communautaires. Donc, « il faut aller dans la Constitution pour régler cette difficulté », a-t-il proposé.
Après l’avoir félicité pour le travail abattu au cours de son mandat de cinq ans à la tête de cette institution, selon Monsieur TRAORE, le Président Roch Marc Christian KABORE a émis le souhait de voir la Cour des comptes du Burkina Faso « se conformer aux normes de contrôle communautaire de l’UEMOA ».
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