Infrastructures : La section urbaine de la RN3 aménagée à 10%, cinq mois après le début des travaux

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Publié le lundi 3 octobre 2016 | AIB

«Cinq mois après le début des travaux, nous sommes venus constater de visu ce qui est fait et surtout voir si le délai d’exécution sera respecté», a déclaré la chef de la mission résidente de la BOAD au Burkina Faso, Reine Ayeva/Broohm, à l’issue de la visite du chantier.

Elle s’est dite très satisfaite de l’avancement des travaux. En effet, aux dires de Mme Ayeva, au regard de l’avancement du chantier, le délai de 19 mois sera respecté, précisant qu’«en novembre 2017, l’ouvrage sera livré».

De leur côté, les responsables de COGEB International et de AGEIM Ingénieurs conseils, respectivement en charge de la réalisation et du contrôle des travaux, ont été également rassurants.

Ils ont souligné que non seulement le délai sera respecté, mais que l’infrastructure sera réalisée dans les règles de l’art.

La BOAD a accordé au Burkina Faso, un prêt de 18 milliards 500 millions de FCFA pour le financement du projet, soit 97% du coût total. Le reste (438 millions de FCFA), soit 2,3% du projet, est supporté par l’Etat.

Le projet a pour but l’aménagement en 2X2 voies, sur une longueur de 3,10 km de section urbaine de la RN4, allant du croisement RN3/RN4 à l’échangeur de l’Est à Ouagadougou.

Il comprend, d’une part, la construction d’un passage supérieur à l’intersection RN3/RN4 (0,5 km) et d’autre part, le prolongement sur une longueur de 0,9 km de la voie de passage supérieur jusqu’au croisement avec l’avenue de la Liberté.

Selon les spécialistes, le projet, une fois terminé, va améliorer la mobilité urbaine à travers la réduction de 2/3 du temps de traversée de la zone.

L’autre objectif spécifique est que le projet va «réduire le coût d’exploitation des véhicules d’au moins 50% à partir de la première année d’exploitation de la voie».

Aussi, toujours de l’avis des spécialistes, le projet va permettre la promotion des échanges économiques et sociaux de la région du Centre.

La visite de presse organisée le vendredi 30 septembre été consécutive au séminaire d’information sur les normes fiduciaires tenu les 28 et 29 septembre 2016, dans la capitale burkinabè.

Le constat a également concerné le projet de réhabilitation, de renforcement et d’extension de la zone d’influence des installations de traitement d’eau potable de l’usine de Paspanga, à Ouagadougou.

ak/taa