Le Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) a organisé la 2e revue sectorielle des projets et programmes, le 30 septembre 2016, à Ouagadougou. La session s’est penchée sur la santé physique et financière des projets et programmes au titre du premier semestre de 2016.
«La budgétisation en autorisation d’engagement et de crédit de paiement : quelles perspectives pour les projets et programmes de développement ». C’est sous ce thème, que s’est tenue le 30 septembre dernier, la 2e revue des projets et programmes sous la tutelle technique du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID). Cette revue se tient au moment où le gouvernement vient de se doter d’un nouveau référentiel de développement, à savoir le Plan national de développement économique et social (PNDES). Cette session a présenté le bilan au 30 juin 2016 de la mise en œuvre des projets et programmes. Ainsi, selon le secrétaire général du MINEFID, Séglaro Abel Somé, le rapport a noté des performances physiques et financières assez variées d’un projet à un autre. « S’il est vrai que certains affichent des performances satisfaisantes, les performances d’ensemble sont jugées modérées avec des taux d’exécution physique et financière globaux respectivement de 35,93% et 32,61% contre 55,31% et 43,77% à la même période en 2015 », a-t-il ajouté. C’est dire qu’il y a eu une baisse des performances de 19,38 points au niveau physique et 11,16 points sur le plan financier. Le secrétaire général du MINEFID a alors invité les différents responsables à mener « une réflexion profonde sur la gestion des projets et programmes en vue de diagnostiquer les causes des contre-performances ». Car, selon Séglaro Abel Somé, les projets et programmes ont un « rôle majeur » à jouer dans l’atteinte des impacts et effets attendus du PNDES. Il est donc nécessaire, a-t-il poursuivi, d’approfondir la réflexion sur les réformes pour une bonne exécution des activités des projets et programmes. Il s’est particulièrement réjoui de l’adoption, depuis quelques années, du système de la budgétisation par programme. « Cette forme de budgétisation, s’il est vrai qu’elle n’est pas spécifique à la gestion des projets et programmes, les affecte tout de même, puisque les dépenses d’investissements qui constituent l’essentiel des opérations menées sont appréhendées à travers la technique de la budgétisation en mode autorisation d’engagement et crédit de paiement », a souligné Séglaro Abel Somé. Il a alors invité les chefs de projets et programmes à s’approprier les concepts et les techniques de cette forme de budgétisation pour une « mise en œuvre efficace du budget-programme ».
Wend Pouiré Sarata OUEDRAOGO
(Stagiaire)