La gestion durable des terres est au centre d’une rencontre régionale, ouverte mardi à Ouagadougou et regroupant des experts de cinq pays sahéliens : Burkina Faso Mali, Niger, Sénégal et Tchad.
Initiée par le Front local environnemental pour une union verte (FLEUVE), la rencontre a pour objectif d’outiller la société civile et des membres d’exécutifs locaux desdits pays.
Pendant deux jours, les participants seront formés à l’identification des outils pédagogiques du module form’action qu’ils devront adapter dans leurs pays.
L’objectif étant de renforcer la collaboration entre les différentes entités et éviter l’exode des populations.
« L’une des raisons de l’exode, c’est aussi que la gestion (des terres par les collectivités) n’est pas très adéquate. Cela fait que beaucoup de gens abandonnent les collectivités pour aller vers de meilleurs horizons », a souligné Afred Gouba, le secrétaire d’Etat burkinabè en charge des collectivités, à l’ouverture des travaux.
Il a indiqué que le fait de faire en sorte que ces collectivités territoriales arrivent à maîtriser la gestion de leurs terres est d’une importance capitale.
Durant les 48 heures, les participants vont se familiariser à la question de la planification territoriale, à la capacité à collaborer par la mise en place d’une gouvernance multi-acteurs.
Ils vont aussi évoquer la question du financement et l’axe orienté sur la communication autour des projets en rapport avec la gestion durable des terres.
La formation de membres de la société civile et des collectivités locales a été rendue possible grâce au réseau d’ONG membres du FLEUVE composé notamment du Réseau Sahel Désertification (ReSaD), du Réseau associatif de développement durable des Oasis (RADDO) et de Drynet.
ALK/cat/APA